Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires, le 14 juin 2019 à Albi, au congrès de Villes de France
© Villes de France
La proposition de loi portant création de l'Agence nationale de cohésion des territoires (ANCT) a été définitivement adoptée au Parlement, mardi 9 juillet. La Gazette des communes revient sur le parcours accidenté de cette nouvelle structure, qui devrait être officiellement créée d'ici décembre 2019.
Un dispositif dont le but est de « transformer en profondeur la manière dont l’État organise son action et le soutien qu’il apporte aux territoires et à leurs projets », c’est ainsi que la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault présentait aux députés le 12 mars dernier la future Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).
Rappelons que la création de cette structure avait été annoncée par Emmanuel Macron en juillet 2017, lors de la première conférence des territoires, après que les associations d’élus locaux l’aient réclamée.
Au Parlement, les débats ont vite été vifs, quant aux missions et moyens de l’ANCT, mais aussi quant à sa gouvernance. « Un truc, un machin, un bidule, censé nous faire oublier que les services de l’État souffrent des politiques de rabot budgétaire », comme l’a dénoncé le député de Seine Saint-Denis Eric Cocquerel, c’est ce que de nombreux députés et sénateurs craignent que ne devienne l’agence – qui pourrait être rebaptisée France Territoires.