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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéHaut-lieu du mouvement des Gilets Jaunes qui a fini par s'essouffler ici comme ailleurs dans l'Hexagone, Commercy (Meuse) souffre toujours autant, trois ans plus tard. La colère reste palpable : baisse du pouvoir d’achat, habitat dégradé, hausse de la précarité énergétique, montée du vote RN, paupérisation du centre-ville, etc. Autant de symptômes d’une commune durement affectée, ces dernières années, par la désindustrialisation et la rationalisation des services publics. Son maire (SE), Jérôme Lefèvre, qui officie encore en tant que kinésithérapeute en parallèle de son mandat, ambitionne de réanimer ce territoire en proie au déclin démographique. Le Courrier des Maires l’a suivi, au pas de course, lundi 28 février.
9 H 55 : Traumatologie
Sur le pont depuis 8 heures et demie en ce début de semaine, Jérôme Lefèvre manipule le poignet fracturé d’une dame âgée pour l’une de ses dernières consultations de la matinée. Kinésithérapeute à ses heures perdues, le maire de Commercy a tenu à « conserver un tiers-temps. Je n’ai jamais rêvé de faire de la politique ma profession. Ces 20 à 25 heures hebdomadaires sont non seulement un moyen de garder le contact avec la population, mais elle m’astreignent également à exercer différemment le[…]
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