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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéLa crise du logement, larvée depuis plusieurs décennies, n’a fait que s’amplifier avec le Covid-19 et ses effets collatéraux. Le logement doit sortir de l’angle mort des débats. Faute de quoi, la crise pourrait rebondir tel un boomerang sur le prochain président comme sur les élus locaux.
Un silence assourdissant. Le logement est quasi absent des débats de la présidentielle. Le sujet vient seulement en 16e position des préoccupations des Français (sondage d’Elabe pour BFM, octobre 2021). En revanche, le pouvoir d’achat occupe la première place : et si le point d’accroche était celui-là ? Car les Français consacrent entre 11 et 27 % de leur budget au logement ; et jusqu’à 50 % dans les métropoles pour les ménages modestes. Motif initial de la colère des Gilets jaunes en 2018, la taxe sur le carburant n’était-elle pas l’arbre qui cache la forêt ? Le budget consacré par les ménages à l’essence traduit l’éloignement croissant entre lieux de vie et bassins d’emploi. Eloignement dû à l’inflation des prix de l’immobilier, exponentielle depuis 20 ans : + 158 % en moyenne. Quant aux loyers, ils ont aussi explosé.
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