Jeunes ruraux
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéLongtemps restée sous les radars de l’État et des élus locaux, la jeunesse rurale perd confiance en elle et en ses capacités. Pour mener des actions efficientes en sa faveur, il est temps de penser et d’agir autrement.
Pourtant nombreuse - 23 % des moins de 20 ans vivent en milieu rural - la jeunesse des ruralités ne fait pas masse. Et c’est certainement ce paradoxe qui lui vaut d’avoir été oubliée par un Etat longtemps resté aveugle et sourd à ses besoins. « La question de la jeunesse est révélatrice d’une tendance collective plus large qui correspond schématiquement à regarder en premier lieu dans les métropoles et dans leurs banlieues », décrit Salomé Berlioux, fondatrice de l’association « Chemins d’avenirs » et auteure de « Nos campagnes suspendues. La France périphérique face à la crise ». Michel Fournier, maire de Les Voivres (Vosges) et tout récent président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF) appuie, évoquant à son tour une jeunesse qui ne « fait pas de bruit » et qui n’attire donc pas l’attention. « Dans mon village, nous étions sept jeunes du même âge. Est-ce à sept que l’on fait une révolution ? » questionne l’élu vosgien, faussement naïf.
Non prioritaires. Du côté des[…]
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