periurbain-2013
© M. Kis
Le ministère de l'Aménagement du territoire appelle les porteurs de projets, publics comme privés, à candidater d'ici la fin du mois à son prix de l'innovation dans les territoires périurbains. Cinq catégories sont ouvertes pour mettre en lumière les bonnes pratiques dans ces territoire à la démographie croissante.
Comment valoriser les démarches et projets innovants dans les territoires périurbains ? La question est posée, après quatre ans où les territoires très urbanisés ont été choyés (création des métropoles par la loi Maptam, pacte Etat-métropoles) avant que l'attention de l'exécutif pour les territoires ruraux fasse un retour en force (trois comités interministériels dédiés à la ruralité en moins de 15 mois).
Le ministère de l’Aménagement du territoire, de la ruralité et des collectivités territoriales a donc décidé de donner un coup de projecteur sur ces espaces à mi-chemin entre grandes agglomérations fortement urbanisées et territoires ruraux à faible densité. Des territoires périphériques « où vivent aujourd’hui près d’un Français sur trois et qui ont connu la plus forte croissance démographique du pays ces trente dernières années », rappelle-t-il.
Et pour favoriser l’échange de bonnes pratiques, a décidé de lancer un prix de l’innovation dans les territoires périurbains, décliné en cinq catégories :
- Cohésion sociale et culture,
- Services & numérique,
- Urbanisme,
- Economie,
- Citoyenneté.
Le CGET à la manœuvre
Cinq prix dotés de 10 000 euros seront ainsi décernés dans un concours ouvert à tous les porteurs de projets, publics ou privés.
Date limite d’envoi des dossiers de candidature auprès des préfectures ou du Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) : le 30 septembre. Le Prix devrait être décerné lors de la Semaine de l’innovation publique qui aura lieu du 14 au 20 novembre 2016.
« Un jury, composé d’acteurs territoriaux, de scientifiques et de citoyens sélectionnera les projets, dont les lauréats seront annoncés à l’automne prochain », détaille le ministère. Qui rappelle par ailleurs l’existence de son site internet dédié aux territoires périurbains « le lab périurbain ».