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Avec trois quarts des suffrages exprimés en sa faveur par les habitants de la grande région, l’appellation Grand Est sera retenue par le conseil régional. Ironie de l’histoire, c'est une proposition qui avait été rajoutée au dernier moment par le bureau du conseil régional aux trois autres avancées par un comité de réflexion spécialement mis en place pour favoriser la participation de la population.
Le résultat de la consultation populaire menée sur le site web de la grande région et par courrier est sans appel : les trois quarts des habitants de la grande région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine ont indiqué leur préférence pour "Grand Est" comme dénomination officielle de la grande région. Une préférence émise du 14 mars au 1er avril 2016 par quelque 215 500 votants sur 289 000.
Derrière, les autres appellations retenues par le comité de réflexion et d’accompagnement sur le nom de la région n’ont guère enthousiasmé les électeurs : la "Nouvelle Austrasie" remporte à peine plus de 10 % des voix et "Rhin-Champagne", pour laquelle s’était pourtant prononcée à titre personnel le président de la région, Philippe Richert, n’atteint pas cette barre des 10 %.
les résultats du vote pour le nom de @acalregion #GrandEst #ACAL pic.twitter.com/ByIdUoBp6e
— F. de Hédouville (@fdehedouville) 4 avril 2016
Ironie de l’Histoire : ce sont les conseillers régionaux eux-mêmes qui avaient souhaité ajouter la quatrième appellation de « Grand Est » pour la soumettre au vote populaire.
Un sous-titre pour ne froisser personne
Désormais, nul doute que cette appellation devait être in fine retenue par le conseil régional lors d’un vote qui doit être organisé le 29 avril. Puis ce nom fera l’objet d’un décret du Conseil d’Etat le 1er octobre 2016 au plus tard.
La dénomination Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine devrait toutefois figurer dans le logo de la région, à l’image de ce qu’a récemment choisi de faire la région Hauts-de-France avec un « sous-titre » Nord-Pas-de-Calais-Picardie.