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le Courrier des Maires - édition Abonné
Au pied du mur, des élus locaux se démènent afin d’attirer, mais aussi de conserver, du personnel médico-social à même d’accompagner les plus âgés. Certains appellent même à une refonte en profondeur du système de prise en charge.
Les difficultés de recrutement dans le secteur mé- dico-social ne datent pas d’hier. En 2019 déjà, avant la crise sanitaire, les mots « en tension » qualifiaient les métiers des soins et de solidarité dans le rapport El Khomri. Et aujourd’hui, plus un seul territoire semble épargné. Pis, cette pénurie dans les métiers du grand âge a des conséquences en cascade sur les conditions de travail des salariés encore en poste d’une part, ainsi que sur la dignité des usagers dont ces agents ont la charge d’autre part… Un véritable cercle vicieux. La paupérisation de l’accueil et de l’accompagnement des seniors du fait du nombre conséquent de postes vacants pousse de plus en plus d’élus, pourtant sans leviers directs, à se pencher sur le sujet, en parallèle du Conseil national de la refondation (CNR) consacré au «bien-vieillir».
Multiples paramètres. Si les deux Ségur de la santé ont octroyé des hausses de rémunération non négligeables aux salariés de l’aide à domicile, ainsi qu’au[…]
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