Université d'Angers
© ville d'Angers
Pour lire l'intégralité de cet article, testez gratuitement
le Courrier des Maires - édition Abonné
Face à l’ampleur des inégalités sociales, des collectivités démocratisent l’accès aux études supérieures. Elles tentent d’ouvrir les horizons de jeunes ruraux ayant parfois tendance à s’autocensurer. Non sans (louables) arrière-pensées.
Avec une majorité des pauvres vivant dans la France urbaine, c’est au sein des quartiers de la politique de la ville, que se déploient en priorité les dispositifs en faveur de l’égalité des chances. Pourtant, de l’Allier au Nord-Mayenne en passant par la Haute-Meuse, des jeunes des classes populaires sont parfois confrontés à des barrières socio-culturelles équivalentes, en plus de la distance les éloignant des universités et des grandes écoles. A niveau scolaire équivalent, les ruraux sont ainsi moins nombreux que les urbains à poursuivre leurs études, avec d’importants écarts d’un territoire à l’autre en termes d’accès aux filières d’excellence, selon l’Association des villes universitaires de France (Avuf). Conscient qu’il ne pouvait réduire ces différences de parcours à un manque de talent ou à la volonté de « vivre et travailler au pays », le gouvernement entend s’attaquer à ces inégalités. Dans son récent «Agenda rural», il promet d’élargir aux jeunes[…]
Pour lire la totalité de cet article, abonnez-vous
Déjà abonné ?
Besoin d’aide pour vous connecter ?
Contactez-nous au +33 1 79 06 70 00 (du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30)
ou à l’adresse suivante : abonnement@groupemoniteur.fr