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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition Abonné« Le sol, un produit comme un autre ? » : l’intitulé un brin provocateur illustre l’esprit des entretiens d’Inxauseta, rendez-vous annuel sur l’habitat organisé chaque année à Bunus (Pyrénées-Atlantiques). La 21e édition de ces rencontres, le 26 août, a été l’occasion d’un zoom « sans tabous » sur les tensions sur l’accès, ses prix devenus exorbitants… et les moyens pour les collectivités d’enrayer la spirale de la spéculation.
« Le foncier est la ressource première du développement territorial. Pourtant c’est un sujet peu évoqué, très désincarné et dépolitisé ». Or il devrait l’être, estime Edouard Dequeker, professeur à la chaire d’économie urbaine de l’Essec car, depuis la crise de 2008, « la spéculation s’est étendue aux terrains mutables et non mutables, bâtis et non bâtis. Les placements dans les sociétés foncières, d’une rentabilité de 11 %, sont plus intéressants que les actions ». L’économiste explique que les coûts de construction s’établissent à 2500 euros le mètre carré en moyenne, auxquels il faut ajouter le prix du foncier.
Souvent, pour équilibrer financièrement les opérations de constructions, les organismes HLM et les promoteurs ont une variable d’ajustement : la densité. « Mais[…]
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