Fermeture de Ford : la maire de Blanquefort regrette « un vide législatif »

Hugo Soutra
Fermeture de Ford : la maire de Blanquefort regrette « un vide législatif »

Manifestation

© Adobe/Imagine

L'usine automobile Ford de Blanquefort va donc fermer. La maire, Véronique Ferreira, y voit une illustratioin des insuffisances de la loi Florange. En dépit d'un dialogue restreint avec l'entreprise américaine, elle s'emploie aujourd'hui à communiquer autant que possible auprès des 15 000 habitants de la commune. Interview.

Quel rôle pouvez-vous jouer en tant que commune face au retrait de Ford ?

À l’annonce de la fermeture il y a un an, la ville s’est clairement positionnée en soutien aux salariés, avec bien d’autres collectivités. Nous avons un rôle de facilitateurs, nous sommes une sorte de courroie de transmission entre les salariés et la population. À Blanquefort, tout le monde connaît quelqu’un qui travaille ou qui a travaillé chez Ford. Rien que dans notre commune, les salariés représentent une cinquantaine de foyers. Les gens nous demandent ce qu’ils peuvent faire pour les employés de chez Ford, ils ont le sentiment de ne pas pouvoir agir seuls.

À notre niveau, nous avons mis en place quelques outils d’explication pour les citoyens. Nous avons lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour détourner les slogans publicitaires de Ford. Nous avons organisé en avril, avec l’intersyndicale, une journée de conférences-débats suivies d’un concert. Nous avons fait une campagne d’affichage. En novembre, nous avons proposé à toutes les collectivités de Gironde de participer à une manifestation entre la mairie et l’usine.

La région, le département, Bordeaux Métropole et la ville de Blanquefort ont décidé de ne pas verser à Ford le troisième tiers de l’accord cadre signé pour cinq ans avec Ford (...)

Lire la suite de l'interview de Véronique Ferreira, maire de Blanquefort, sur le site de la Gazette des communes (gratuit)

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