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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéDans le cadre de la loi « Egalim », adoptée en 2018, la restauration collective devait introduire au moins 20 % d’aliments bio d’ici 2022. Le 23 mai dernier, le Sénat a voté pour le report de cet objectif à 2025. Un parlementaire et un élu local en débattent.
« On veut laisser aux collectivités le temps de s’organiser pour l’approvisionnement et les financements. »
Pierre-Antoine Lévi, sénateur (UC) du Tarn-et-Garonne
« J’ai voté pour le report à 2025 car aujourd'hui, l'effort demandé aux communes est impossible à atteindre. Selon l’Agence bio, la restauration collective n’intégrait que 6,2 % d’aliments bio en 2021, soit un tiers des objectifs. La transition vers les produits durables est un processus complexe et les communes doivent déjà s'adapter à beaucoup de choses, tant sur le plan logistique que financier. Les prix ont augmenté avec l’inflation : le bio coûte 18 % plus cher que le non-bio. Et cela pose des problèmes d’approvisionnement, car les communes sont confrontées à des difficultés d’achat de matières premières.
C’est un enchaînement de phénomènes conjoncturels qui nous a fait prendre cette décision. Mais ce n’est pas un désaveu de la filière bio. En se donnant deux ans[…]
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