Ecole maternelle, à Millau (Aveyron)
© Ville de Millau
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Le projet de loi pour une école de la confiance abaisse l’âge de l’instruction obligatoire à 3 ans et automatise le financement des maternelles privées sous contrat prévu par la loi de 1959, au grand dam de nombreux maires. De quoi imposer de réformer la loi. Le président du réseau français des villes éducatives, Damien Berthilier, et la députée (LREM) de Paris, Anne-Christine Lang, co-rapporteure du projet de loi pour une école de la confiance, en débattent.
« A ce jour, le privé n’a pas intérêt à attaquer les villes en justice. Si cela devient obligatoire, les associations voudront faire valoir leurs droits ! »
Damien Berthilier, adjoint (PS) au maire de Villeurbanne (69), en charge de l'éducation, président du réseau français des villes éducatives
« Dans le privé, les maternelles sont financées par les excédents dégagés par les autres niveaux scolaires. Plus d’argent, cela signifie plus de moyens pour les collèges et les lycées privés, que l’on prend sur les budgets du public, déjà resserrés… Or, les établissements privés n’ont pas les mêmes obligations ! Et ils nuisent à la mixité sociale de l’école publique. Il faudrait moduler les financements selon la typologie des élèves, au même titre que les[…]
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