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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéAu-delà des déserts médicaux tellement criants qu’ils ont fini par acquérir une certaine notoriété politico-médiatique se cachent, souvent, des déserts ruraux pharmaceutiques, guère moins préoccupants. Comme leurs cousins, il est important de comprendre les raisons de leur émergence, avant d’espérer pouvoir y remédier.
170 pharmacies ont mis la clé sous la porte, chaque année en France, entre 2009 et 2021, selon le Panorama des pharmaciens paru en début d’année. Pis, nombre de ces fermetures concernent des départements ruraux, dont certains déjà dans le rouge avec un seuil inférieur aux 29 officines pour 100 000 habitants : Ain, Aube, Eure, Eure-et-Loir, Loiret, Mayenne, Oise. Si bien que 24% des communes en situation de désertification pharmaceutique se retrouvent, aujourd’hui, à plus de 6 kilomètres à vol d’oiseau d’une officine.
L’exercice seul, une mission impossible ?
Marie-Claire et Arnauld Cabelguenne partagent ce sombre constat. Le couple – enthousiaste – avait repris en 2016 deux pharmacies distantes d’une quinzaine de kilomètres, dans le Gers rural. Mais patatras, fin 2021, Marie-Claire ferme leur site de Miradoux : « Pour être rentable, il faut absolument pratiquer seul : un pharmacien salarié et même un[…]
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