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Européennes : « Le retour à un scrutin national est logique après l’échec de la régionalisation »

Aurélien Hélias
Européennes : « Le retour à un scrutin national est logique après l’échec de la régionalisation »

Le Parlement européen de Strasbourg

© Flickr/Mathieu-Nivelles

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C’est décidé : l’exécutif veut abandonner les huit grandes circonscriptions régionales aux européennes de mars 2019 et a déposé le 3 janvier un projet de loi en ce sens. Avec quelles conséquences ? Les réponses de Romain Rambaud, professeur de droit public à l’université Grenoble-Alpes et spécialiste du droit électoral.

Que penser du passage d’un scrutin à huit grandes circonscriptions régionales à un scrutin national ?

Cela semble indispensable car les actuelles circonscriptions sont devenues incohérentes avec les nouvelles régions en place depuis 2016. Certaines circonscriptions se voient morcelées entre trois régions : la circonscription Massif central-Centre se retrouve à cheval sur les régions Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val-de-Loire et Auvergne-Rhône-Alpes. L’exécutif aurait pu adapter les circonscriptions régionales en les calquant sur les nouveaux périmètres des collectivités. Cela n’a pas été son choix, autant pour nationaliser le débat que pour éviter d’offrir un tremplin à des forces autonomistes régionales, comme en Corse ou en Catalogne.

Quel bilan faites-vous de cette élection régionalisée en place depuis 2004 ?

1999 a été en France le dernier scrutin à circonscription unique. La régionalisation de[…]

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