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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéDans leur note intitulée « Émeutes urbaines et quartiers prioritaires : comment ne pas se tromper de diagnostic », Thierry Pech, directeur général du think tank Terra Nova et un enseignant en économie et finance publiques écrivant sous pseudonyme, décortiquent les parcours des habitants des quartiers prioritaires de la ville (QPV) pour tordre le cou à certaines idées reçues. Mobilité sociale, mixité religieuse, place du trafic de drogue, coût pour les finances publiques : pour mieux piloter les politiques publiques des QPV, il est urgent de sortir des caricatures, estiment les auteurs.
Préjugé n°1 : les QPV sont des ghettos urbains où l’on stagne toute sa vie
La réalité est évidemment bien plus complexe que cette affirmation. Les auteurs convoquent ici le rapport de l’Observatoire national de la politique de la ville qui notait dans son rapport 2017 que la mobilité résidentielle ménages en QPV est identique à celle des ménages des autres quartiers : 10 à 12% de déménagements chaque année. Les QPV ne sont donc pas un lieu d’assignation à résidence mais s’apparentent plus à un « sas » ou une « zone de transit urbain », écrivent les auteurs.
« En Ile-de-France, sur 1,4 millions de Franciliens vivant en QPV, 87 000[…]
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