Show du tram à Montpellier, l’une des dix références françaises en matière de « ville intelligente »
© Flickr-CC-Peter
« Les villes intelligentes : expériences françaises » est publié par l'association des maires de grandes villes (fusionnée depuis peu dans France urbaine), avec la collaboration de Vivapolis, la marque fédératrice des ambitions françaises en matière de développement urbain durable.
Ce document de 31 pages rassemble des retours d'expériences lancées dans plusieurs grandes villes et agglomérations : Grenoble, Issy-les-Moulineaux, la Métropole de Lyon, Montpellier Méditerranée Métropole, Mulhouse, Nantes, Caen-Rouen-Le Havre (réunis à l'enseigne de Normandy French Tech), Paris, Rennes Métropole et Toulouse Métropole.
Ainsi composé de 10 fiches sur ces villes et territoires, il montre la diversité et l’originalité des solutions mises en œuvre dans les grandes villes de France, dans une démarche qui intègre les décideurs politiques et les entreprises de toutes tailles, du grand groupe mondial à la start-up.
Amplifier la démarche
De la mobilité à la maîtrise des consommations en passant par l’information des citoyens, de nombreux thèmes sont abordés. Ils préfigurent la démarche de recensement qui sera poursuivie et amplifiée dans les prochains mois par l'association d'élus afin de disposer, à terme, d'une cartographie complète de la stratégie française en matière de ville intelligente.
En introduction, le maire de Toulouse et président de France urbaine, Jean-Luc Moudenc, donne sa vision de la "ville intelligente" :
"Outil d’aménagement du territoire comme de l’amélioration du service rendu au citoyen, le numérique nous permet en effet de développer la smart city d’aujourd’hui, où se croisent réseaux électriques intelligents, projets de rénovation énergétique et contrôle des consommations, mais aussi celle de demain, quand le citoyen sera beaucoup plus impliqué dans la définition des politiques publiques pour imaginer avec les pouvoirs publics et les entreprises les composantes de leur ville.
"Au-delà de la propriété, l’usage sera au cœur de toutes les interactions entre ces trois acteurs : les données de tous et de tout devront être maîtrisées, certes pour optimiser la gestion de la ville, mais aussi et peut-être surtout pour que les citoyens puissent choisir ce qu’ils en font."
Késako ? Vivapolis
Vivapolis((Le site de Vivapolis.)) est la "marque ombrelle" visant à fédérer les acteurs français – publics et privés – qui veulent promouvoir, à l’international, une ambition partagée d’un développement urbain durable. Une démarche collectivement développée et soutenue par les pouvoirs publics français et par des fédérations professionnelles du secteur privé.
Le "credo" de Vivapolis tient en quatre points.
1. Mettre l’homme au cœur du projet en proposant la meilleure qualité de vie à tous ceux qui fréquentent la ville (habitants, travailleurs, visiteurs, touristes…), qui doit être accueillante pour tous, quel que soit leur âge, leur santé, leur condition sociale ; et donc une ville mixte et polyvalente, à la fois lieu de vie, de travail et de loisirs.
2. Chercher à atteindre la meilleure performance possible grâce à une consommation réduite des ressources naturelles et à une intégration optimale des différentes fonctions de la ville ; l’objectif est bien d’améliorer l’attractivité du territoire urbain tant vis-à-vis des activités économiques en développant sa compétitivité, que vis-à-vis des habitants en le rendant « désirable », grâce à la performance en matière de services et de protection de l’environnement.
3. Reposer sur une gouvernance forte et participative associant l’ensemble des acteurs publics et privés dans la conception, le financement et le fonctionnement de la ville, et privilégiant une démarche collaborative.
4. S’adapter aux spécificités locales, géographiques, climatiques, historiques, culturelles... Il ne s’agit en effet pas d’un modèle mais d’une vision commune qui s’adapte aux contextes territoriaux et aux cultures locales.