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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéLa désertification médicale touche de plus en plus de Français et la situation devrait même s’aggraver dans les quinze années à venir. Pour Emmanuel Vigneron, géographe et auteur de « La santé au XXIème siècle. À l’épreuve des crises », il est urgent de se positionner sur le conventionnement sélectif des médecins quitte à bousculer ces derniers.
Comment expliquez-vous cette situation où les déserts médicaux font tâche d’huile en France et n’épargnent presque plus aucun territoire ?
Emmanuel Vigneron : Les déserts médicaux sont apparus au départ dans les campagnes et soyons clairs, nos gouvernants se sont dit « avec le développement de la voiture, cela ira ». On a laissé couler. Mais surtout, il y a longtemps eu cette croyance que les médecins finiraient bien par se répartir sur les territoires, ne serait-ce que pour éviter une certaine concurrence entre eux ! Pourtant c’est le contraire qui s’est produit : nous avons assisté à une concentration des médecins dans les villes pour faire des économies d’échelle et une explosion des différentes spécialités médicales, évitant toute cannibalisation de la profession.
La création du numerus clausus pour limiter les dépenses a encore empiré les choses car moins de[…]
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