Des "sous-préfets à la relance" pour faire remonter les blocages dans les territoires

Aurélien Hélias
Des

relance économie

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C'est la ministre de la Transformation publique, Amélie de Montchalin, qui en a fait l'annonce le 31 août. Ces fonctionnaires devront s'assurer de la bonne déclinaison du plan de relance dans le territoire et faire remonter à Paris d'éventuels "blocages". A charge pour eux de se coordonner avec les autres représentants locaux de l'Etat chargés de l'économie et d'être à l'écoute des collectivités...

En 2009, c’était aux préfets de région qu’il incombait de réaliser le suivi territorial du Plan de relance national, plan lancé par le gouvernement Fillon et sous l’égide de Patrick Devedjian dans la foulée de la crise financière de 2008. En 2020, ce seront « des sous-préfets à la relance » qui seront nommés, alors que la stratégie de l’exécutif en la matière doit être dévoilée jeudi 3 septembre avec une semaine de retard sur la date initiale.

[caption id="attachment_89815" align="alignright" width="300"] Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de l'action publiques[/caption]

C’est la ministre de la transformation et de la fonction publiques Amélie de Montchalin qui en a fait l’annonce dimanche 31 août sur l’antenne de France 3. « Sur le terrain, partout en France, le Premier ministre a décidé d’installer des sous-préfets à la transformation et à la relance », a-t-elle dévoilé. Ceux-ci seront « De jeunes fonctionnaires » qui entreront en fonction « en même temps que le plan de relance, début 2021 ». Leur « mission prioritaire : être sur le terrain et nous faire remonter tous les blocages, administratifs, de procédure, de dispositifs très compliqués » pour s’assurer que les « 100 milliards mis sur la table » arrivent bien. Ils seront « chargé de débloquer les aides, de s’assurer que quand on décide à Paris, il se passe quelque-chose sur le terrain », a poursuivi Amélie de Montchalin.

Par département ou par arrondissement ?

La ministre a toutefois laissé entendre qu’il ne s’agirait pas forcément d’un sous-préfet à la relance par arrondissement, pas même peut-être un par département, leur répartition devant se faire en fonction des demandes des préfets "pour chaque région", au cas par cas.

Ces sous-préfets à la relance devront sans nul doute se coordonner avec les actuels « commissaires aux restructurations et à la prévention des difficultés des entreprises » - successeurs des « commissaires à la réindustrialisation » de 2009 et des « commissaires au redressement productif » de 2012 - et qui ont pour objectifs d’accompagner localement les entreprises de plus de 50 salariés en difficulté. Ces sous-préfets devront aussi être en lien avec les Dirrectes, directions régionales déjà chargées – notamment – des services de développement économique.

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