Sébastien Michon, chercheur au CNRS, laboratoire Sage
© K.Beck/Lightmotiv
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéLa professionnalisation croissante de la fonction de député est indéniable, selon le chercheur au CNRS Sébastien Michon, co-auteur de "Métier : député". Au point que ni le non-cumul ni l’arrivée massive à l’Assemblée d’élus En marche ! ne devraient changer foncièrement la donne d’une filière qui fait la part belle aux permanents des partis, collaborateurs de cabinets… et actuels ou ex-élus locaux. Deuxième partie de notre entretien avec le chercheur.
Pourquoi décrire les députés comme des entrepreneurs à la tête de leur petite PME ?
Sébastien Michon : Chaque député n’est pas uniquement membre d’un groupe, mais aussi chef d’entreprise à la tête de trois à quatre collaborateurs qui travaillent sans cesse à son positionnement et à sa réélection. Le député cherche à se distinguer par ses amendements, ses propositions de loi et travaille… à le faire savoir dans sa circonscription ! Il veut se différencier : c’est cela l’individualisation progressive du métier de député, qui consiste également en une carrière à gérer et une petite entreprise à mener. De temps en temps, il n’a pas grand-chose à perdre à s’écarter du chemin majoritaire de son groupe. Pour le travail législatif, il peut[…]
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