deux élus avec leur écharpe
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15 % de candidats en moins par rapport à 2015, plus de 2000 maires et une centaine de parlementaires sur la ligne de départ : les candidatures pour les élections départementales, qui se tiendront les 20 et 27 juin dans l'ensemble du territoire, ou presque, ont été publiées. Décryptage.
15 788 candidates et candidats représentant 7894 binômes sont sur les rangs pour les élections départementales, annoncées pour la fin du mois de juin. Les candidatures ont été publiées par le ministère de l’intérieur vendredi 7 mai.
Il y a autant de candidats que de candidates, puisque, cas particulier du scrutin départemental depuis 2015, celui-ci est scrutin binominal paritaire majoritaire à deux tours : pour chaque canton, c’est un binôme composé d’une femme et d’un homme qui siège au conseil départemental.
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Une parité qui n’est pas encore remontée jusqu’en haut : les conseils départementaux sortants comptent 79 hommes présidents, pour 13 femmes (elles étaient seulement 10 au début du mandat 2015-2021).
Un conseiller sur deux ne se représente pas
Au moins 19 présidents ne seront plus à la tête de leur département au lendemain des élections, puisqu’ils ne se représentent pas. Plus largement, 45% des conseillers départementaux siégeant se représentent, soit plus de 2600 conseillers, dont 73 présidents.
Les conseils départementaux attirent les élus : sur les 15 788 candidats, 2200 sont maires, soit près de 14 %, dont, parmi les villes les plus peuplées, celui de Marseille, Benoît Payan, celui de Boulogne-Billancourt, Pierre-Christophe Baguet ou celle de Tourcoing, Doriane Bécue.
On compte également 85 députés et 71 sénateurs. Les nouvelles loi sur le cumul des mandats n’empêchent que le cumul des fonctions exécutives, c’est à dire une mairie et la présidence du conseil départemental, ou entre des mandats parlementaires et un exécutif local.
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