Logement, construction
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le Courrier des Maires - édition Abonné
Acteurs de la densification urbaine organisée par la loi Alur, nombre de maires hésitent à changer d’échelle et à accepter les contraintes d’un plan local d'urbanisme intercommunal. Ingénierie et bonnes pratiques communautaires : ce qu’ils doivent savoir.
« Elle nous emmerde ! »… On en entend de belles, sur la loi Alur((Loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l’accès au logement et un urbanisme rénové, JO du 26 mars 2014 p. 5809)), notamment sur son volet urbanisme, dans certaines campagnes.
Le long débat parlementaire précédant son adoption, en février 2014, avait déjà été l’occasion de déclarations belliqueuses. Mais le feu n’a pas vraiment cessé depuis son entrée en vigueur. Avec ce texte, soutenu à l’origine par Cécile Duflot, ce serait Paris qui « déciderait tout ». Et l’Etat mépriserait les élus locaux.
Amertume
« C’est un retour du jacobinisme », affirme Michel Forissier, maire de Meyzieu (31 000 habitants, Rhône). « Encore une fois, on veut faire notre bonheur à notre place », s’indigne Bruno Bethenod, maire d’Arceau (750 habitants, Côte-d’Or).
Derrière ces saillies, perce une amertume profonde. La loi sur l’accès au logement et pour un urbanisme rénové semble bien « payer pour d’autres » :[…]
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