Luc Rouban, chercheur au Cevipof
© P. Marais/ Le Courrier
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéSpécialiste des relations entre administration et politique, Luc Rouban observe l’accélération de la crise touchant la démocratie représentative en France. Mais le chercheur n’en est pas moins dubitatif sur les solutions esquissées par l’exécutif - limitation du cumul dans le temps, diminution du nombre de parlementaires, etc. - pour y remédier dans la future révision constitutionnelle.
Vous pointez une crise de la confiance dans les élus. Sur quoi repose cette fracture ?
Lors de la présidentielle, 46 % des électeurs ont voté pour des candidats favorables à une démocratie directe et au référendum. Et ils se sont montrés hostiles à ce qu’ils considèrent comme une dérive oligarchique de la démocratie. En cela, l’élection d’Emmanuel Macron n’a rien résolu. Deux modèles s’opposent frontalement. D’un côté, une frange composée des catégories socioprofessionnelles élevées, cadres, professions libérales, favorable au mandat représentatif sur le modèle des mandataires sociaux. Ils confient à des notables des mandats avec une certaine autonomie politique, renforçant de fait la professionnalisation de la politique. De l’autre, les Français favorables à des mandats impératifs où les élus doivent reprendre intégralement[…]
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pov citoyen - 18/03/2018 07h:57
Je crois pour ma part qu'il faut mettre fin à un régime de profiteurs (type sénateurs, type Poutine en Russie -on a les mêmes en France qui s'accrochent-, type Fillon mais aussi Mélenchon et Le Pen) en réduisant le nombre et la durée des élus, ainsi que leurs avantages en tout genre, et privilégier l'initiative et la démocratie. Rien n'empêcherait un ancien de conseiller gratuitement un nouveau en veillant aux respects déontologiques de base.
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