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Les monnaies locales constituent un outil pour favoriser le commerce et la consommation de proximité. Mais pour qu’elles donnent leur pleine mesure, elles doivent s’insérer dans un dispositif global : communication étroite, aide des collectivités, mesures incitatives ou encore dématérialisation, au moins partielle.
1 Cibler les adhérents potentiels
Lancées dans les années 2010, quatre-vingts monnaies locales ont aujourd’hui cours sur un territoire limité (commune, interco, département…). Pour transformer l’essai, il faut un tissu associatif et économique dense, une communication et des réunions publiques ad hoc. On vise bien sûr les commerçants, mais aussi les professionnels du bien-être et de santé, les associations et secondairement les artisans, professions libérales et services. En région toulousaine, les commerçants représentent 60 % des entreprises adhérentes au sol-violette et les professionnels de santé 20 %. « Il faut aller chercher les adhérents un par un », témoigne Xebax Christy, président de l’eusko, la monnaie locale basque.
Si une entreprise doit résider ou exercer sur le territoire pour adhérer à une monnaie locale, rien ne l’empêche d’importer et de vendre localement… Il faut donc se montrer[…]
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