Couvre-feu généralisé à 18h, la menace d'un troisième confinement plane

Aurélien Hélias

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Couvre-feu généralisé à 18h, la menace d'un troisième confinement plane

Commune la nuit, couvre-feu

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Déjà instauré dans 23 départements, le couvre-feu à 18h est étendu à tout le pays dès samedi. Les écoles restent ouvertes mais avec un protocole sanitaire renforcé. Et si Jean Castex espère que ces mesures suffiront à limiter la diffusion du virus et du variant britannique, le Premier ministre n'évacue pas l'hypothèse d'un troisième confinement si jamais ces dispositifs ne suffisent pas à maitriser l'épidémie...

L'exécutif a tranché : ce sera donc un couvre-feu généralisé à 18h dans tout le pays à partir de samedi, alors que 23 départements étaient déjà sous ce régime depuis quelques jours pour certains, depuis plus longtemps encore pour 15 d'entre eux. Ce couvre-feu sera maintenu pour deux semaines au moins.

Tous les lieux recevant du public, dont les commerces donc, seront concernés. Ceux-ci sont encouragés à ouvrir à ouvrir sur les horaires de la pause déjeuner et le dimanche pour éviter trop de concentrations de clients.

Seuls certains services publics nécessaires resteront ouverts.

Les écoles restent ouvertes, pas les activités sportives en intérieur

Côté écoles, celles-ci resteront bien ouvertes, mais selon un protocole sanitaire renforcé. Et l'ensemble des activités sportives en intérieur, scolaires comme périscolaires, sont suspendues.

Les capacités de dépistage dans les écoles doivent être augmentées pour les élèves comme les enseignants, à raison de 300 000 tests par semaine. La plus grande contagiosité du variant britannique chez les enfants explique cette volonté de l'exécutif de mieux dépister la communauté éducative.

Se félicitant d'être l'un des pays européens ayant maintenu les écoles ouvertes, et qu'un troisième confinement n'est pour l'heure, pas à l'ordre du jour, Jean Castex n'en a pas moins prévenu : si la situation sanitaire, notamment le nombre d'hospitalisations, devait se dégrader, d'autres mesures seraient alors envisagées... "Si nous constatons une dégradation épidémique forte, nous serions conduits à décider sans délai d’un nouveau confinement", a-t-il ajouté.

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