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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéLa troisième édition des Journées culturelles organisées le 11 mai par l’Institut de management public et gouvernance territoriale de l’université d’Aix Marseille s’est penchée sur la question de la culture et de la ruralité. L’occasion pour les participants de réfuter le concept de « désert culturel » en soulignant les formes novatrices que peut prendre la culture dans les territoires peu denses.
Faut-il parler de désert culturel en zones rurales ou au contraire de lieux propices à l’innovation culturelle ? Vaste débat qui a accaparé les participants de la 3ème édition des Journées culturelles organisées le 11 mai par l’Institut de management public et gouvernance territoriale de l’université d’Aix Marseille (IMPGT). Aujourd’hui, les acteurs du secteur observent deux mouvements de fond coexistant dans le monde rural. D’un côté, un retrait de l’Etat et un sentiment d’abandon révélé au grand jour lors de la crise des gilets jaunes ; et, de l’autre, accélérée par la crise de la Covid, une réelle attractivité des campagnes et l’arrivée de nouvelles populations. Deux mouvements qui posent la question de la demande culturelle mais aussi celle de la notion même de désert culturel.
« On peut parler de désert culturel si[…]
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