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La transition écologique et la lutte contre le réchauffement climatique sont logiquement en bonne place dans les dossiers prioritaires des exécutifs locaux. Mais certains dossiers, comme le Zéro artificialisation nette, peinent encore à décoller... Deuxième volet de notre baromètre 2022 Le Courrier des maires - Smacl assurances sur les collectivités et les élus locaux face aux risques.
Mobilités, rénovation énergétique des bâtiments, « renaturalisation » des villes… La transition écologique et la lutte contre le réchauffement climatique sont désormais tout en haut de l’agenda des élus locaux : ils sont 72 % à en faire une priorité, 81 % même chez les néo-maires. En outre, 65 % estiment que ce mandat 2020-2026 sera celui de l’action écologique. Tous les élus convaincus que cette tâche s’impose le sont au regard du dérèglement climatique national et mondial, bien sûr, mais une part non négligeable (59 %) a aussi conscience que ce réchauffement et ses conséquences représentent un risque pour leur propre territoire.
Mobilisation sur l’énergie
L’enjeu de la consommation énergétique semble d’ailleurs largement intégré : 85 % jugent leur collectivité suffisamment avancée dans la diminution de leurs consommations s’agissant de l’éclairage de la voirie, 69 % s’agissant du patrimoine et 66 % pour la rénovation énergétique des bâtiments. Mais cet autosatisfecit est moins présent chez les néo-maires qui sont 37 % (contre 27 % en moyenne) à estimer que leur collectivité pourrait en faire plus sur le patrimoine et 41 % (contre 31 %) sur la rénovation énergétique.
Le ZAN snobé
A noter enfin : 32 % des collectivités ont mis en place un budget spécifique dédié à la lutte contre le réchauffement climatique ou s’apprêtent à le faire.