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Changement d’étiquette de l’élu en cours de mandat : risques et garanties

Aurélien Hélias
Changement d’étiquette de l’élu en cours de mandat : risques et garanties

Salle du conseil municipal à Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne)

© Flickr-CC-A.Bachellier

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le Courrier des Maires - édition Abonné

Un mandat local n’est pas un mandat impératif : tout conseiller municipal est maître de ses prises de position et peut librement se désolidariser de ses anciens colistiers. Mais les dissidences en cours de mandat emportent des conséquences juridiques, en ce qui concerne l’ouverture des droits garantis aux élus dans l’exercice de leur mandat ou leur représentation dans les organismes extérieurs.

 Par Philippe Bluteau, avocat associé, cabinet Oppidum avocats

1 - Les droits matériels du dissident

La recomposition en cours du paysage politique français s’accélère, ces derniers temps, avec des scissions et regroupements jusque dans nos assemblées locales. D’anciens membres de la majorité peuvent créer ou rejoindre un autre groupe (éventuellement composé des adversaires d’hier) voire siéger seul, représentant dès lors une tendance politique nouvelle et autonome, ce qui leur ouvrira de nouveaux droits.

Des droits intangibles, quel que fût le résultat du scrutin

Le code général des collectivités territoriales (CGCT) ouvre plusieurs droits aux conseillers municipaux « n’appartenant pas à la majorité » : droit à un local de réunion (art. L.2121-27) et à un espace d’expression dans les bulletins d’information générale édités[…]

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