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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition Abonné[Edito] Les gouvernements successifs ont une grande responsabilité dans la multiplication des déserts médicaux et les inégalités d'accès aux soins, refusant tous jusqu’à maintenant de revenir sur la sacro-sainte liberté d’installation des libéraux. Et l'opportuniste précipitation de plusieurs candidats à l’Elysée, dont les deux finalistes, à avancer leurs solutions n’incite pas à l’optimisme...
C’est l’un des paradoxes de l’une des plus longues crises sanitaires de l’après-guerre. Autant le Covid a mis au jour les carences du ministère de la Santé et de ses agences régionales, la gestion comptable aberrante d’un hôpital sursollicité à base de tarification à l’activité, ses moyens financiers et humains en berne, autant cette crise a mis sous l’éteignoir un autre défi sanitaire latent : la prolifération des déserts médicaux, bien au-delà des seules campagnes.
Aux territoires ruraux, depuis longtemps délaissés par tous les professionnels de santé, sont venus s’ajouter ces bourgs, ces quartiers populaires densément peuplés, de vastes territoires périurbains et jusqu’à certains cœurs de métropoles où le manque de spécialistes se fait criant. Cet assèchement sanitaire à bas bruit s’est produit insidieusement, de[…]
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