Ça roule mieux pour le transport scolaire, malgré le manque de chauffeurs

Contrairement à l’an dernier, le transport scolaire n’est plus une source d’angoisse pour les élus locaux en cette rentrée 2023. Le signe d’une amélioration tangible. La situation demeure néanmoins incertaine dans un secteur qui, à l’image de l’animation périscolaire en manque de personnels, ne parvient pas à proposer de postes de conducteur attractifs et demeure à flux tendu.

« La mobilisation générale a porté ses fruits et le transport scolaire sera assuré à partir du lundi 4 septembre dans de bonnes conditions, et bien sûr ensuite tout au long de l’année », rassure le ministre des Transports, Clément Beaune. « Il n’y a pas de raison que ça ne se passe pas bien », estime, à peine moins affirmatif, le président (PS) de Centre-Val de Loire et de la commission Education de Régions de France, François Bonneau, en évoquant un contexte plus favorable que celui de la rentrée précédente, marquée par une « grande angoisse ». L’ambiance était alors au branle-bas de combat. A l’époque, il manquait 8 000 conducteurs de car, et les entreprises avaient dû battre le rappel de toute personne capable de prendre le volant : cadres, mécaniciens, chefs d’entreprise voire des retraités avaient été mis à contribution pour assurer un[…]