Louis Gallois, co-président de la Fabrique de l'industrie
© La Fabrique de l
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéFigure de l’industrie française et d’un certain colbertisme, Louis Gallois poursuit son plaidoyer pour la réindustrialisation du pays. Quitte à remettre en cause certains dogmes du moment... Entretien avec le coprésident de la Fabrique de l’industrie, alors que s'est tenu le 6 septembre une nouvelle session du Conseil national de l'Industrie qui affiche la relocalisation comme un des objectifs prioritaires.
Comment analysez-vous la volonté de relocaliser l’industrie en France ? Quel serait le rôle des acteurs locaux ?
Je préfère le terme de réindustrialisation à celui de relocalisation, car nous ne reconstruirons pas l’industrie d’il y a 20 ans ! Dans les territoires, seule une partie du dynamisme industriel s’explique par des faits objectifs : présence de grands groupes, infrastructures de qualité, proximité de marchés, de compétences… Même si ces critères comptent, c’est autant l’engagement des hommes et des femmes sur le terrain, leur capacité à créer un consensus, qui jouent. Cela peut être le fait d’un élu, Pierre Méhaignerie à Vitré, d’un duo élu-industriel, Martin Malvy et Jean-Claude Maillard à Figeac, ou d’élus d’une intercommunalité, au Creusot-Montceau. Ou d’industriels eux-mêmes à Oyonnax ou dans[…]
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