Des commerces de centre-ville fermés du fait du confinement
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le Courrier des Maires - édition Abonné
Depuis l’annonce par Emmanuel Macron du second confinement, l’imbroglio autour des commerces autorisés à rester ouverts ne cesse de prendre de l’ampleur. Conscients de la « casse » qui s’annonce pour les échoppes de proximité non-alimentaires dans les centres-villes, les élus locaux mènent la fronde contre le gouvernement, inflexible sur cette question. Auteur de « Éloge du magasin », Vincent Chabault, sociologue spécialiste du commerce et de la consommation, maître de conférences à l’Université Paris Descartes, analyse la situation actuelle du petit commerce et lance plusieurs pistes de résilience.
Courrier des maires : Que révèle selon vous la crise actuelle qui se cristallise autour du sort des commerces de proximité ?
Vincent Chabault : Cette impréparation ou cette cacophonie que nous vivons depuis une semaine autour des magasins autorisés ou non à rester ouverts révèle le niveau d’incompréhension, la distance cognitive si j’ose dire, qui existe entre le gouvernement et les élus locaux.
Pour rappel, le gouvernement a décidé de fermer, à quelques exceptions près le « commerce spécialisé » appelé aussi « non-alimentaire ». Donc vous avez évidemment des commerçants de proximité qui sont touchés (fleuristes, libraires, etc.)[…]
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