Bernard Bonne (Loire) s’attelle à la territorialisation des politiques culture, tourisme et sport

Denis Solignac
Bernard Bonne (Loire) s’attelle à la territorialisation des politiques culture, tourisme et sport

Bernard Bonne, président du CD de la Loire

Ils sont 13 présidents de conseil départemental à avoir été nommés le 10 juin à la tête d’une commission thématique à l’ADF, dans la foulée du changement de majorité de l’association désormais présidée par Dominique Bussereau. Chaque jour, Le Courrier des maires vous fait découvrir le profil d'un de ces élus, ses réalisations locales et ses prises de position dans le champ de compétence attribué, et les enjeux à relever dans le contexte financier et institutionnel issu notamment de la loi Notre. Aujourd’hui, le président de la commission Politiques territoriales : Bernard Bonne (Loire).

Confortablement réélu pour assurer son troisième mandat à la tête du département de la Loire (42), Bernard Bonne prend en main les politiques territoriales, et plus précisément touristiques, culturelles, sportives et pour la jeunesse, quatre compétences qui restent partagées après le vote de la loi Notre.

La jeunesse devra toutefois faire l’objet d’un débat annuel en conférence territoriale de l’action publique (CTAP) pour faire le point sur les différentes actions menées en la matière par l’Etat et l’ensemble des collectivités locales.

Priorité ligérienne à la simplification des politiques territoriales

Le patron du département de la Loire est aussi chargé des enjeux de communication et de marketing territorial. « La priorité de la réflexion portera sur la clarification du rôle de chaque collectivité dans ces thématiques pour rendre les politiques publiques locales toujours plus efficaces et moins coûteuses », réagissait ainsi le président de l’exécutif dans un communiqué faisant suite à cette nomination.

Dans sa première allocution d’investiture le 2 avril, Bernard Bonne annonçait ainsi que priorité serait donnée à « la question de la territorialisation de nos politiques. […] En la matière, nous allons nous atteler à une réforme de nos dispositifs en faveur des communes, des intercommunalités, et des tiers en général. Nos dispositifs sont en effet trop financiers, trop désincarnés, trop complexes surtout sur le plan administratif. L’effort déjà engagé de simplification sera donc maintenu et amplifié ».

Jeunesse et éducation ciblées

Parmi les quatre programmes d’action prévus pour le nouveau mandat, celui de l’éducation « car la jeunesse et les collégiens sont notre priorité ». C’est dans cette dernière thématique que l’élu s’est montré le plus actif lors de son mandat précédent avec la mise en place de son « Plan jeunes », un programme éducatif départemental pour lequel il a contractualisé avec les territoires, principalement les communes, sur la période 2012-2014.

Ciblant les 11-16 ans, ce plan s’organisait autour d’une quarantaine d’actions portant sur l’éducation, la culture, le sport, la santé et la prévention, « mais aussi sur le volet social, la citoyenneté, la solidarité », précisait alors le conseil général.

« Mis en œuvre en concertation avec les collèges, les mairies et les fédérations d’éducation populaire, il renforce l’efficacité des actions départementales grâce à une meilleure coordination des politiques en place », plaide le département. S’appuyant sur « des actions inscrites au budget du conseil général : chantiers éducatifs, prévention spécialisée, soutien aux MJC », le plan privilégiait par ailleurs « des zones partenariales d’expérimentation ».

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