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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéSpécialiste de l'urbanisme et de l'aménagement, Eric Charmes travaille de longue date sur les territoires périurbains et leurs populations. Des travaux qui lui permettent de battre en brèche plusieurs idées préconçues, tant sur ces territoires que sur le modèle honni du pavillon. Et d'avoir un regard critique sur la manière dont l'Etat souhaite lutter contre l'étalement urbain avec le « zéro artificialisation nette »...
Après les cœurs de grandes villes et la ruralité, le périurbain est-il enfin devenu un objet d’intérêt pour l’Etat ?
Cela fait un moment que l’Etat s’y intéresse. Simplement, hier la perception du périurbain était négative, on le voyait au prisme de l’étalement urbain, du mitage et des problèmes liés : dépendance automobile, éloignement résidentiel et artificialisation. Ce qui a changé, c’est que l’Etat et les politiques publiques considèrent dorénavant le périurbain comme une portion de territoire qui pose des problèmes mais qui a aussi des qualités. Le périurbain c'est beaucoup de villages. En publiant à la fin des années 2010, La revanche des villages, j’ai justement voulu souligner cet attrait du périurbain, qui est d’offrir la campagne près de la ville, ce qui renvoie à un vieux rêve[…]
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