Anouk Flamant 2018
© R. QUADRINI / KR Images Presse
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéAnalysant depuis plusieurs années le « tournant local » des politiques migratoires et la montée en puissance des collectivités locales, Anouk Flamant s’est récemment penchée sur l’accueil des populations exilées hors des grandes villes. Cette maîtresse de conférences en science politique à l’INSHEA souligne les nombreux atouts des petites centralités ou villages ruraux pour intégrer au mieux les réfugiés, territoires qui ont eux-mêmes une carte à jouer sur les plans démographique ou économique dans le cadre de leurs stratégies de revitalisation. Sans céder, pour autant, à une vision béate du « Small is beautiful ».
Le parti pris de la Revue européenne des migrations internationales (Remi) était assumé : resserrer la focale sur l’accueil et l’intégration des exilés dans les « petits milieux de l’immigration », souvent négligés par les chercheurs ayant les yeux rivés sur le monde urbain où vivent la majorité des migrants. Anouk Flamant et ses collègues ont, dans cette perspective, multiplié les entretiens avec les acteurs associatifs, bailleurs sociaux, bénévoles ou élus de villages et villes moyennes du Canada, de France, d’Italie ainsi que du Royaume-Uni. Objectif : éclairer le parcours migratoire et le vécu[…]
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