Attentat de Nice : solidarité des élus locaux avec les familles des victimes et les forces de l’ordre

Aurélien Hélias
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Jean derail - 18/07/2016 11h:22

Bonjour Je ne vais pas encore ajouter des mots à l’hypocrisie générale pour ce drame horrible.Mes propos, ne sont aucunement politiques, ou polémiques, je souhaite surtout apporter un éclairage et la possibilité d'apporter une réflexion, et une vision différente, en évitant d’être influencé par l’émotion. Comme, beaucoup, je souhaite aussi apporter une contribution même modeste contre ce problème de terrorisme, qui touche de façon dramatique la France, mais ce terrorisme existe dans notre depuis bien des années, j’ai connu, les années 1980, et 1990.Ce drame était évitable, il convient d’éviter, qu’il se reproduise, d’une manière ou d’une autre, les modes opératoires sont multiples, et les terroristes savent s’adapter.Des responsabilités sont à rechercher, le "coupable", lui est mort après son crime, et d'autres méfaits resteront impunis. Son ex compagne, une de ses victimes se retrouve en garde vue, mais de toute évidence, LUI ne semble avoir été inquiété pour la violence conjugale, son témoignage pouvait être reçu sans une mesure coercitive.Pour la ville célèbre et vantée pour ses caméras efficaces pour les verbalisations par vidéo surveillance. A la tête de cette ville, il se trouve aussi un Maire, qui n'a pas pris des mesures efficaces pour stopper un poids lourd, et éviter ce carnage.D'autres mode opératoires similaires ont déjà utilisés, et dans les propos échangés pendant la campagne des régionales, les élus de cette ville ont démontré, qu'ils disposaient des connaissances pour anticiper ce drame, des moyens existent, et pouvaient être mis en œuvre par une commune de l'importance de NICE, sans attendre, que les responsables de l'Etat le fassent, ou ne le fassent pas.Comme, la plupart d'entre vous, le savent, le Maire reste responsable de la sécurité publique sur le territoire de sa commune. L'ancien Maire devenu Président de la région, qui pendant la campagne s'est drapé derrière l'opposition au "populisme", est maintenant premier adjoint, mais ses compétences, qu'il étalait dans les points de presse divers devaient aussi servir pour l'intérêt, et la sécurité de la commune, et le Maire actuel devait légitiment être conseillé utilement pour sécuriser la zone, où, une manifestation publique était maintenue.En visitant, un salon professionnel comme expo protection, même sans une grande expertise, des systèmes permettant la neutralisation d'un poids étaient exposés. Maintenant, ce sera à l'institution judiciaire, je n'ose plus écrire JUSTICE depuis longtemps, et aux "responsables" politiques d'arrêter des décisions utiles contre ces "agressions terroristes". Pour le moment, il n'y a que la mise place d'un état d'urgence, l'attentat de NICE a démontré son inefficacité, mais ce dispositif est très efficace pour exercer une surveillance de masse de nos concitoyens. Il est évident, que nous sommes maintenant dans un état policier.Le terrorisme est un des moyens de subversion destiné à déstabiliser une société, par l'organisation des atteintes à nos libertés, ces organisations criminelles, se dissimulant dans l'organisation du terroriste international, a tout de même réussi sur ce point.Même si les élus locaux, ne peuvent pas peser sur les situations géopolitiques, ils peuvent au moins éviter, que nos libertés, et nos opinions soient manipulées pour défendre des obscurs intérêts, que nous retrouvons dans les magouilles des intérêts géostratégiques, géopolitiques, et du commerce international.Après, pour nos désaccords politiques, nous avons les consultations électorales, si elles ne sont pas remisent en cause. Ce n'est sûrement pas en traitant nos concitoyens comme des suspects potentiels avec un état policiers, que nous pourrons être unis contre une menace insidieuse mains bien réelle.Pour la plupart de nos concitoyens, nous aurons des gens, qui seront contraints de subir des lois, et une pression policière, qui leurs sont imposées, mais en aucun la confiance ne sera accordée par décret. Malgré les diverses propagandes, et leçon de citoyenneté dirigée, les Français sont aussi capables, ils ne sont ni des moutons, ni des veaux, comme un certain général, l'avait déclaré, bien au contraire cette phrase a fait beaucoup réfléchir.Comme, je l'ai écrit, l'adhésion, et la confiance ne se décrètent pas. Et traiter les "victimes", et les personnes sous une menace permanente, et assurément la dernière des choses à faire, et en plus prolonger un état d'urgence, qui montré son inefficacité est une grave erreur.Pour le retour d'expérience de l'EURO, beaucoup de nos concitoyens, ont compris l'enjeu réel était plus les intérêts économiques, que la sécurité publique. Nombre de nos concitoyens ont aussi fait la relation avec les pays, qui ont les moyens de s'acheter les clubs de football, et les moyens d'influencer les instances internationale de ce sport. Par ailleurs, il est aussi évident, que nos institutions, et aux autres fonctions publiques sont aux mains de technocrates et hauts fonctionnaires, qui œuvrent plus pour leurs intérêts carriéristes, que ceux de l’état, et l’intérêt de la nation.Les politiques qu’ils doivent, conseiller et servir, eux ne s’inquiètent de nos opinions, que lors qu’ils perdent leur mandat, ou qu’ils le conservent de justesse avec des suffrages défavorables, mais insuffisamment pour leur faire perdre.J’ai passé une grande partie de vie professionnelle dans la fonction publique, et pendant ces années, j’ai pu observer et retirer, une expérience, et des enseignements.Dans ces propos, je m’abstiens de tous jugements, ou démarche politique, j’essaye simplement d’apporter une contribution si modeste soit-elle. Et j’ose espérer que ce message pourra être utile.Cordialementimpunis

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Attentat de Nice : solidarité des élus locaux avec les familles des victimes et les forces de l’ordre

Marianne présente aux débats

© Fotolia

Après l’attentat qui a causé la mort de 84 personnes, le soir de la fête nationale du 14-Juillet, à Nice, les associations d’élus locaux ont affiché leur solidarité avec les proches des victimes et apporté leur soutien aux forces de sécurité et au président de la métropole niçoise, Christian Estrosi. Très vite, celui-ci a ensuite mis en cause le nombre de policiers nationaux présents sur les lieux des festivités et suscité une polémique sur la sécurité, condamnée par plusieurs présidents de ces mêmes associations.

Toutes les associations d’élus locaux ont souhaité, d’une manière ou d’une autre, marquer leur solidarité avec les familles des victimes et la population de Nice au lendemain de l’attentat qui frappé la ville le 14-Juillet au soir sur la promenade des Anglais. Et elles ont affirmé se tenir aux côtés de l'Etat dans la lutte contre le terrorisme, de la même manière qu’elles l’avaient fait lors des attentats de Paris et de Saint-Denis en 2015.

Ainsi, l'Association des maires de France (AMF) indique sur son fil Twitter que "les maires expriment leur émotion et leur détermination sans faille, aux côtés de l'Etat, dans la lutte contre le terrorisme". Et le président de l'AMF d'appuyer :

Même élan de solidarité de l'Assemblée des départements de France (ADF), qui exprime "sa compassion aux victimes de ce terrible attentat qui a endeuillé toute une nation au moment où elle célébrait ses valeurs les plus profondes que sont la liberté, l’égalité et la fraternité". Le président de l'ADF apporte plus particulièrement "son soutien à la ville de Nice, au département des Alpes-Maritimes et à son président Éric Ciotti et assure que les départements sont mobilisés pour contribuer à aider l’État à protéger nos compatriotes".

L'Association des régions de France (ARF) a elle aussi adressé sa solidarité via son compte twitter :

D'autres présidents d'associations d'élus ont, eux, réagi en impliquant leur ville via le respect d'une minute de silence lors d'un conseil municipal ou d'un rassemblement, comme la présidente de Villes de France Caroline Cayeux, à Beauvais :

A Annonay, le président des Petites Villes de France (APVF), Olivier Dussopt affichait la solidarité de la commune avec la métropole :

Quelques jours après avoir signé une convention avec le ministère de l'Intérieur pour favoriser la déradicalisation, France urbaine s'est également manifestée en apportant son soutien à Christian Estrosi, président de la métropole niçoise, mais aussi à Philippe Pradal, qui l'a remplacé à la tête de la ville il y a quelques semaines. Condamnant "un acte d'une violence insensée", l'association dirigée par Jean-Luc Moudenc exprime "sa plus vive émotion et sa solidarité à toutes celles et ceux concernés par cet attentat. Tous les élus de France urbaine partagent l'effroi et la douleur des familles endeuillées par ce tragique événement".

Polémique sur la sécurité des lieux et la lutte contre le terrorisme

Très vite, l'ex-maire de Nice a toutefois suscité la polémique, contestant fermement que 64 policiers nationaux étaient présents sur les lieux pour assurer la sécurité des badauds réunis pour les festivités du 14-juillet. Une polémique qui s'est ensuite élargie à l'action du gouvernement en matière de lutte contre le terrorisme, relayée par plusieurs grands élus de droite, dont le maire de Bordeaux, Alain Juppé.

Des critiques et une polémique naissante avec l'exécutif que n'ont pas manqué de déplorer deux autres présidents d'associations d'élus, celui des Petites Villes (APVF) Olivier Dussopt ; et celui des maires ruraux (AMRF), Vanik Berbérian :

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