Après la "Rencontre Etat-Collectivités", les associations d'élus restent sur leur faim...

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Jean Castex sur le plateau de France Info le 22 septembre 2020

© capture vod France Info

Trois ans après la dernière Conférence nationale des territoires, une nouvelle rencontre Etat-collectivités s'est déroulée mardi 20 octobre à Paris. Au menu : plan de relance, sécurité, crise sanitaire et décentralisation. Mais, qu'il s'agisse de finances locales ou du projet de loi 3D, les élus locaux sont sortis de table avec la faim au ventre. Décryptage par nos confrères de la Gazette des communes.

C’était il y a trois ans, presque une éternité. La conférence nationale des territoires (CNT) a ressuscité, mercredi 20 octobre, sous le nouveau vocable de Rencontre Etat-Collectivités, après celle du 14 décembre 2017, restée fameuse pour avoir été le lieu des désormais célèbres (et suspendus) Contrats de Cahors qui limitaient l’évolution des dépenses de fonctionnement aux 322 plus grandes collectivités.

Le gouvernement a souhaité que cette rencontre « importante, soit plus resserrée » que le format CNT, selon la ministre de la Cohésion des territoires, Jacqueline Gourault. « Nous voulions renouveler le format pour avoir des échanges plus horizontaux et moins descendants », complète un conseiller du Premier ministre.

Format nouveau, constats anciens

Souhait partagé par les associations d’élus : « La CNT était une coquille vide avec une discussion le matin et des décisions l’après-midi, mais c’est surtout sur le fond que le format péchait », reconnait Jean-François Debat, vice-président de Villes de France.

Le nouveau format n’a pour autant pas totalement apaisé le dialogue entre l’Etat et les collectivités. « On était davantage dans la présentation des lignes directrices que dans un échange d’égal à égal ; de ce point de vue, cette rencontre n’était pas totalement satisfaisante », regrette Christophe Bouillon, président de l’Association des petites villes de France. Un constat partagé par Villes de France : « il s’agissait d’une discussion sur des principes déjà avancés, plutôt qu’un échange co-construit ».

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