Antennes relais : la règlementation après la réforme de 2012

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25 commentaires

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Mireille - 19/07/2015 09h:12

Bonjour,Connaissez vous des exemples de PLU qui auraient été le plus loin possible en matière de réglementation pour maitriser l'implantation d'antennes sur son territoire, compte tenu de la législation en vigueur?Cordialement

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Julian - 12/06/2016 22h:52

Bonjour mireille, La commune de loos en gohelle à été assez loin en la matière

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soudanas87 - 24/08/2016 18h:58

Bonjour, j'ai mon voisin qui est en train d'implanter une antenne dont le socle fait 3.4m² et situé à 2.80m (bord du socle et limite de propriété), et d'une hauteur d'antenne de ~15m, et il m'a parlé d'une superficie de 40 m²!A-t-il le droit? il n'a pas déposer de permis de construire? est-ce que le champ électro magnétique ne vas pas perturber ma ligne internet, télévision, etc... merci

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COLLECTIF ANTI 2° ANTENNE TNT &FM - 05/02/2017 10h:07

Nous avons 1 pylône de 37 m avec TV Radio Free SFR Orange ect et le maire veut mettre un 2° pylône de 40m de haut à 10 m de l'autre pour TNT et FM à 5 m au milieu des habitations et de 115 habitations dans un rayon de 200 m dont une maison de retraite . Que faire , merci de nous conseiller . Cordialement M.C.

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Sylviegleron - 27/01/2018 17h:14

Bonjour nous avons déjà une antenne orange sfr et le maire veut en mettre une 2ème de 35 m de haut derrière chez moi à 300 m vol d oiseaux . Vu que le terrain est très en pente je crains le rayonnement dans ma maison et aussi visuellement, elle va aussi être visible de toute la vallée aussi que du center parc

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FUDA - 09/02/2018 07h:51

La règlementation est faite pour protéger les industriels, l'économie prioritaire quand l'on sait que les nouvelles technologies représentent 25% de la croissance. Pensez bien que le seul principe de précaution ne fait pas le poids face aux lobbys qui fond un travail de fond impressinnant pour accentuer leurs bénéfices . Je suis devenu électrohypersenbsible à cause d'une Antenne relais 4G et ne dortplus depuis 4 ans et son installation . Des preuves irréfutables de la nocvité de l'AR j'en posséde énormément mais le problème c'est que ni l'ANFR ni l'ANSES (agence nat de la santé)et donc l'état qui les dirige ne sont conscients du mal qu'ils engendrent en bloquant toutes les voies de recours malgré toutes les études qui se comptent en milliers qui PROUVENT la dangerosité des hyperfréquences pulsées . Je peut vous dire que la souffrance que j'éprouve depuis 4 ans est du niveau de la torture pratiquée aux jours les plus sombres de notre histoires . Et je ne leur pardonne pas car ils savent ce qu'ils font.Nous sommes nous EHS les sacrifiés sur l'autel de l'économie . Bientôt 5G, lINKY ...etc toujours plus d'ondes nocives..alors à très bientôt les responsables irresponsables un jour viendra et on vous rappellera à votre inaction. Scandale sanitaire MAJEUR .

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Rayab - 04/09/2018 20h:43

Bonjour Une antenne relais à été installée dans une commune de l'Ariege à moins de 10m d une crèche et moins de 40m d une école primaire... Ç est scandaleux pour l avenir de ces enfants qui subissent plusieurs heures par jour cet émission dont on ne mesure pas les effets sanitaires à long terme... Connaissez vous une solution ?

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Kam - 25/10/2018 09h:56

Bonjour, En ce moment une antenne relais est en cours d’in Juste au dessus de chez moi à moin de 4 mètres au dessus de ma tête. dans un immeuble au 4ème étage elle est déposée à même la terrasse il n’y a pas de pylône. J’ai 3 enfants en bas âge 4-8 et 12 ans J’ai très peur pour eux et ma femme est très sensible à ça. Merci de me conseiller je ne connais pas les lois.

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spi - 29/10/2018 17h:34

Bonjour Kam, c'est vers le syndic de copropriété que vous devez vous retourner . Il doit pouvoir vous transmettre les éléments suivants : - dossier expliquant le projet - la demande d'installation vous pouvez demander les résultats des reunions du syndic ou des copropriétaires relatant de l'installation de cette antenne. vous auriez du en être informer par voie postal ou pli dans votre boite aux lettres

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marc - 17/02/2019 16h:08

bonjour une antenne relais "orange " vient d 'être érigée sur notre commune (Coulogne dans pas de calais);les riverains dont nous faisons parti et concernés par cette implantation, sont étonnés et surpris et mécontents, du fait que ce relais a été posé sans qu'apparemment personne ne soit au courant.

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marc - 17/02/2019 16h:17

désolé , j 'ai coupé mon commentaire,pour revenir sur cette antenne relais , elle est située dans un parc rénové , une médiathèque est proche, ainsi qu 'une aire de jeux qui jouxte anormalement cette construction . Les quelques beaux jours en ce mois attirent déja pas mal de couples avec leurs enfants , au printemps ce sera plus et l 'été bien plus encore..... Que faut il penser de cette implantation sauvage et l'impact sanitaire que ceal pourrait apporter . Merci de votre réponse

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LG - 12/03/2019 20h:38

Chez nous à Saulgé l'Hopital, la mairie a accordé discrètement et rapidement un permis pour une antenne Orange (en 4 jours), a coté d'habitations alors que nous avons du réseau....seuls les élus étaient au courant.antenne à 400m de chez nous devant notre jardin, mais l'antenne sera situé sur une petite parcelle qui appartient à la commune au milieu d'une zone inconstructible. rente annuelle garantie...que pouvons nous faire?

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mik25 - 14/12/2019 10h:52

J'ai la construction d'une antenne relai de 24m à 20m derrière chez moi, (sur le terrain du maire personne n'as été avisé) qu'elles recours ai-je ? merci

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Anastase 83 - 04/02/2020 22h:30

peut-on à la fin du bail obliger un opérateur de téléphonie à se déplacer pour rejoindre un groupe d'antennes déjà en place dans un lieu ou cela ne gène personne Merci

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Dadicool - 20/02/2020 11h:07

Bonjour,Une antenne relai est en cours d’installation en face de chez moi dans un stade à moins de 50m. Outre le fait qu hormis un panneau d’à fichage de déclaration préalable est apparu (on ne sait qu’a des) aucune information ne nous est parvenu pour l annoncer. De plus c’est un declaration alors qu aux vues des travaux il semble que ce soit plutôt un permis qui auraient dû être déposé. Y a t il encore un moyen de contester cela ou sommes nous déjà condamnés à subir,,, Si l’on peut encore contester quelle est la procédure ??

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Ricou47 - 11/04/2020 20h:03

Bonjour à 10 mètre de ma maison il y a un château d eau. Sur ce terrain il on construit un pylône relais de 25 m de haut je ne peux pas louer ma maison ou essayer de la vendre les acheteurs ou loueurs refusent comment demander une indemnités ou comment faire enlever ce pylône merci

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mairie - 25/05/2020 09h:26

Bjr,TDF acquis il y a 20 ans les terrains supportant un réémetteursTV. Aujourd’hui cette destination est complétement abandonnée,TDF loue son pylone à un opérateur de telephonie.Implantation ds le périmètre d'un monument historique,à 10 mètres d'une habitation et d'un hotel.Peut on envisager le démontage d'un pylone dont la destination a été détournée.Merci autorisation?

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En colere - 27/05/2020 16h:18

Et voila l' ancien d'Ars les favets, puy de dome,c'est bien foutu de nous... Des que l'election du nouveau maire (sa fille) a ete faite...le permis de construire d'une antenne telephonique en plein bourg a ete affiché, alors qu'il nous assuré que rien n'etait signé. ..quelle honnêteté. ....

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CHARLES SUPA VAN CAM - 04/06/2020 04h:18

JE SUIS EHS DEPUIS LE 17 Juin 2013 quand VODAFONE A ÉTÈ AUTORISE À EMETTRE PAR L’ANFR LOCAL DE TAHITI .L’ANFR A AUTORISÉ D’ÈMETTRE SANS AVOIR VERIFIE LES EQUIPEMENTS CHINOIS NON HOMOLOGUÉS NI EUROPÉEN NI FRANÇAIS HORS LA LOI .CETTE ANTENNE EST ÉRIGEE À PEU PRÈS À 150 MÈTRES DE CHEZ MOI PYLONE DE 32 METRES DE HAUTEUR LOCAL TECHNIQUE DÉPLUS DE300 M2 De SURFACE ÉRIGEE DANS L’ENCEINTE D’UNE STATION DE SERVICE .C’EST LA CENTRALE DE VODAFONE

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CHARLES SUPA VAN CAM - 04/06/2020 04h:41

Suite CETTE STATION DE BASE N’A PAS DE PERMIS DE CONSTRUIRE POUR ÉVITER LES ENQUÈTES COMMODOS INCOMMODOS DONC PAS D’AVIS DES RIVERAINS . LE 17;JUIN 2020 ÇA FERA 7 ANS QUE MON ÉPOUSE ET MOI SOMMES MALADES DECLARES E H S PAR LE PROFESSEUR BELPOMME ,MOI J’AI EU LA TOTALE ,OPÉRATION PONTAGE DU COEUR ,LE CERVEAU GAUCHE BRÛLÉ ,MES MAINS DÉFORMÉS LES JAMBES ET LES ARTICULATIONS RNDOMMAGES BRÛLE

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CHARLES SUPA VAN CAM - 04/06/2020 04h:49

Suite CETTE STATION DE BASE N’A PAS DE PERMIS DE CONSTRUIRE POUR ÉVITER LES ENQUÈTES COMMODOS INCOMMODOS DONC PAS D’AVIS DES RIVERAINS . LE 17;JUIN 2020 ÇA FERA 7 ANS QUE MON ÉPOUSE ET MOI SOMMES MALADES DECLARES E H S PAR LE PROFESSEUR BELPOMME ,MOI J’AI EU LA TOTALE ,OPÉRATION PONTAGE DU COEUR ,LE CERVEAU GAUCHE BRÛLÉ ,MES MAINS DÉFORMÉS LES JAMBES ET LES ARTICULATIONS ENDOMMAGÉS . JE SUIS TOUJOURS EN PROCÈS .AVEC L’ARRIVÉE DE LA 5 G POUR MOI ET MON ÉPOUSE CE SERA LA TOMBE QUI NOUS ATTEND . ON PRÉPARE UN COLLECTIF POUR DEMANDER QUE LE PERMIS DE CONSTRUIRE CONSTRUIRE SOIT OBLIGATOIRE POUR TOUS LES ANTENNES ,DE FAIRE DES RECENSEMENTS DE MALADES AUTOUR DES ANTENNES ,DEMANDER LE DEMANTELEMENT DES ANTENNES DANS LES ZONES SENSIBLES ET EXPLOSIVES LE CAS DE L’ANTENNE VODAFONE ÉRIGEE DANS L’ENCEINTE D’UNE STATION SERVICE . A TAHITI ON SE PRÉPARE À UNE GRANDE MANIFESTATION PACIFIQUE POUR PROTÉGER NOS POPULATIONS AVEC LEUR ENVIRONNEMENT .. BRÛLE

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jeff de clermont - 15/11/2020 10h:18

Bonjour. On a implanté 3 antennes (Orange Free , Bouygues) à 20 mètres de mes chambres et à leur hauteur. Résultat : j’ai une exposition globale de 8 V/m dans les lits (mesures ANFR) , 13 en crête et 18 sur la terrasse. Le technicien de mesures conclut à l’inutilité de ces antennes qui frappent en frontal quelques maisons sans apporter de bénéfice à la couverture générale du secteur . Nous ne dormons plus et avons maux de tete et brulures au cerveau . C’est à Beaumont Puy de dome, a côté d’une église romane inscrite MH. Les antennes sont planquées dans de fausses cheminées. Naturellement ce bel équipement d’intérêt public n’a pas pas fait l’objet d’inauguration , ni de communiqué dans la presse, ni d’article dans le bulletin municipal . Comme c,'est bizarre ! .. Comme c’est bizarre !

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Alain LE DOUCE - 10/02/2021 16h:30

Bonjour, je me demande pourquoi le gouvernement est aussi prompt à vouloir installer des antennes de 38 m de haut en laissant aux mairies seules de dire qu'il s'agit d'antennes de téléphonie mobile 3G/4G; alors qu'en fait il s'agit d'une invasion d'antennes destinées à la 5G installées en catimini pendant l'état d'urgence qui rend bien service à M. Macron sachant que personne ne peut bouger ou manifester: c'est ça l'état de guerre à la Macron... ALAIN

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L’antenne 5G sur la commune de Rebigue à l’entrée du village – ANTENNE RELAIS REBIGUE - 16/05/2021 21h:29

[...] Après lecture notamment des articles suivants *, voici les questions que nous nous posons et auxquelles nous souhaiterions avoir des réponses de la municipalité.Pourquoi n’y-a-t-il pas eu :– d’information ou de concertation avec les Rebiguois avant la « décision de « non opposition à ladite déclaration » déposée par l’opérateur » ?– de refus du maire ?Et ce, alors que  :– nous considérons que la pose de cette antenne relai de 24 mètres :  – portera atteinte au paysage et à l’environnement. On peut parler de nuisance visuelle.  – dévalorisera les propriétés proches de l’antenne.  – n’est pas utile étant donné :    – que d’autre antennes relai sont présentes sur le château d’eau de Rebigue    – que les besoins Internet seront couverts par l’utilisation de la fibre optique dés 2022 semble-t-il.– la proximité de cette antenne avec le « city park » où joue régulièrement notre fils nous inquiète. L’exploitation d’une telle antenne à moins de 100 mètres de lieux accueillant du public et notamment des enfants (« city park »??) étant d’ailleurs soumise à un engagement de minimisation des risques d’exposition aux ondes (tout en préservant la qualité du service rendu évidemment :)) on peut s’interroger sur l’impact potentiel sur les enfants de cette antenne.A ce titre nous voudrions savoir si la municipalité a effectué toutes les vérifications permettant de garantir que la pose de cette antenne sera sans impact pour la santé des Rebiguois et des usagers du « City park ». Nous déplorons d’ailleurs qu’aucune étude n’ait été demandée à Orange par la municipalité.D’autre part, nous nous interrogeons sur le choix du lieu d’implantation de cette antenne. Sans voir un quelconque conflit d’intérêt dans la location par un conseiller municipal d’un bout de terrain à Orange, nous souhaiterions néanmois comprendre en quoi cette nouvelle antenne de 24 métres est utile et nécessaire à Rebigue à proximité du centre village.Enfin pour ce qu’il en est d’éventuelles démarches, le temps est compté puisque les recours ne semblent possibles que dans un délai de 2 mois après « l’affichage régulier sur le terrain de l’autorisation d’urbanisme ». Ce qui a été fait vers le 20 Avril. Il est peut-être possible de demander « gracieusement » au maire d’annuler sa décision. C’est une demande à l’amiable. Mais la municipalité est-elle prête, aujourd’hui, à soutenir l’initiative de Rebiguois inquiets de leur bien « vivre à Rebigue » :)). L’autre alternative est le recours contentieux auprès du tribunal administratif …*

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christ - 19/09/2021 13h:58

j'habite dans l'Ariège, un petit village nommé Albiès, les antennes 5G décorent la forêt de tous côtés depuis quelque temps,hormis la laideur de ces tueurs silencieux,les personnes électro hyper sensible dont je fait parti, souffrent en silence.donc, comme j'aime pas souffrir en silence, je vais bouger, écrire, parler, crier pour

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Selon le Conseil d’Etat, les pouvoirs de police relatifs à l’implantation des antennes relais sont une compétence exclusive de l’Etat. Le maire exerce un pouvoir de contrôle, essentiellement en matière d’urbanisme. Voici les principales règles applicables aux antennes, après la réforme du code de l’urbanisme qui remplace la notion classique de surface hors d’œuvre brute (SHOB) par celle de surface de plancher, depuis le 1er mars 2012.

Par Géraldine Pyanet, avocate associée, cabinet Philippe Petit —  Version intégrale de la fiche publiée dans le Courrier des maires, n°257, mai 2012

A savoir

Les maires ont un droit à l’information de la part des opérateurs (art. L.34-9-2 du Code des postes et communications électroniques).

Ils peuvent participer aux décisions relatives à l’implantation des antennes à travers l’élaboration de chartes locales (art. 42 de la loi du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement).

Ils peuvent prendre une décision en cas d’urgence, concernant une antenne-relais déterminée, au regard de circonstances locales exceptionnelles.

1. L’autorisation d’urbanisme

Les pouvoirs du maire en matière d’implantation d’antennes relais se limitent essentiellement à ses pouvoirs en matière d’urbanisme, s’agissant le plus souvent de demande de déclaration préalable.
Cependant, le tribunal administratif de Dijon a, dans une décision amplement relayée par les associations, annulé une déclaration préalable consentie à un opérateur, jugeant que le projet, composé « d’une antenne de 24 mètres de haut » et « d’une dalle bétonnée devant accueillir les installations techniques » relevait finalement d’un permis de construire en application des articles R.421-1 et R.421-9 du Code de l’urbanisme (TA de Dijon, 7 octobre 2010).

Désormais, les principales règles applicables aux antennes sont les suivantes, en application de la dernière réforme du code de l’urbanisme qui remplace la notion classique de surface hors d’œuvre brute (SHOB) par celle de surface de plancher, depuis le 1er mars 2012.

Les dispenses
Sont dispensées d’autorisation d’urbanisme, sauf en secteur classé ou sauvegardé, les antennes relais :

  • dont la hauteur au-dessus du sol est inférieure ou égale à 12 mètres ;
  • dont l’emprise au sol est inférieure ou égale à 2 m2 ;
  • dont la surface de plancher est inférieure à 2 m2.

Déclaration préalable
Une déclaration préalable d’implantation sera nécessaire dès lors :

  • qu’elle est d’une hauteur supérieure à 12 mètres et que son emprise au sol ou sa surface de plancher est inférieure ou égale à 2 m2 ;
  • ou que sa hauteur au-dessus du sol est inférieure ou égale à 12 mètres mais que sa surface de plancher ou son emprise au sol est inférieure ou égale à 20 m2.

Secteurs sauvegardés
Dans les secteurs sauvegardés, seront soumis à déclaration préalable les projets :

  • d’une hauteur inférieure ou égale à 12 mètres ;
  • et d’une emprise au sol ou d’une surface de plancher inférieure ou égale à 20 m2.

Permis de construire
Sont soumis à permis de construire :

  • les demandes d’implantation d’antennes d’une hauteur supérieure à 12 mètres mais dont l’emprise au sol, c’est-à-dire en l’espèce le socle sur lequel vient se fixer l’antenne, sera de plus de 2 m2 ;
  • les travaux dès lors qu’ils sont envisagés sur un immeuble ou une partie d’immeuble inscrit au titre des monuments historiques ;
  • les pylônes avec implantation de bâtiments créant une SHOB supérieure à 20 m2.

L’implantation d’une antenne sur un bâtiment existant est soumise à déclaration préalable si elle a pour effet d’en modifier l’aspect extérieur : dans le cas contraire, aucune autorisation d’urbanisme n’est donc nécessaire.

2. Le lieu d’implantation des antennes

Le maire peut refuser le projet d’implantation ou lui imposer des prescriptions spéciales s’il est de nature à porter atteinte à la salubrité ou à la sécurité publique (art. R.111-2 du Code de l’urbanisme), à l’environnement (art. R.111-15) ou s’il porte atteinte au caractère ou à l’intérêt des lieux avoisinants, sites et paysages (art. R.111-21), protection des monuments historiques (art. L.621 et suivants du Code du patrimoine), des sites classés ou inscrits (art. L.341-1 et suivants du Code de l’environnement).

Le plan local d’urbanisme (PLU) peut également imposer des règles relatives à l’implantation des antennes relais afin de garantir la préservation des sites et des paysages urbains. Encore faut-il que ces prescriptions soient justifiées dans le rapport de présentation (TA Amiens 18 nov.. 2008, Sté française du radiotéléphone). En revanche, le PLU ne peut imposer aux différents opérateurs de regrouper leurs installations sur un même site sans que soit portée une atteinte excessive à la liberté d’entreprendre (Rép. min. n° 7714 : JOAN Q, 3 nov. 2003).

En l’absence de PLU, les antennes relais peuvent être implantées en dehors des espaces urbanisés de la commune en application de l’article L.111-1-2 du Code de l’urbanisme qui autorise les constructions ou installations nécessaires aux équipements collectifs.

3. Le principe de précaution

Au-delà de la question strictement procédurale, certains élus ont choisi de refuser les demandes d’autorisation d’antenne relais en fondant leur décision sur le respect du principe de précaution, principe constitutionnel inscrit dans l’article 5 de la Charte de l’environnement. Plus radicaux encore, quelques maires ont décidé, sur le fondement de leurs pouvoirs de police générale, d’interdire toute implantation d’antenne sur une partie du territoire de la commune.

Le maire incompétent

Sur ce dernier point et à titre d’illustration, on citera le cas du maire de la commune de Saint-Denis. Se fondant notamment sur le principe de précaution, il a interdit par arrêté sur le territoire de la commune l’installation d’antennes de téléphonie mobile : la mesure s’applique dans un rayon de 100 mètres autour des crèches, des établissements scolaires ou recevant un public mineur et des résidences de personnes âgées, de manière temporaire, jusqu’à la mise en place d’une charte entre les opérateurs et la communauté de communes.
Le Conseil d’Etat a annulé cet arrêté en rappelant que, dès lors que les autorisations d’utilisation des fréquences radioélectriques restaient contrôlées par l’Agence nationale des fréquences (ANFR), il existait bien une police spéciale des communications électroniques qui faisait obstacle à toute intervention de police générale de la part des maires, quelles que soient les circonstances locales particulières (CE 26 octobre 2011, n° 326492).

Le maire, titulaire du pouvoir de police générale, ne peut empiéter sur la compétence de l’Etat, titulaire d’une police spéciale.

Le risque sanitaire incertain
Bien que depuis l’arrêt fondateur du Conseil d’Etat (CE 19 juillet 2010, Association du quartier Les Hauts de Choiseul, n° 328687), les autorisations d’urbanisme et, à ce titre, les décisions prises en matière d’antenne relais sont soumises au respect du principe de précaution, la haute juridiction se montre réticente à mettre celui-ci en œuvre pour les antennes relais.

Très récemment encore, saisi d’une demande d’annulation d’une décision d’opposition à déclaration préalable qui avait été signifiée à un opérateur sur le double fondement de l’atteinte à la sécurité et à la salubrité publique (article R.111-2 du Code de l’urbanisme) et de la méconnaissance du principe de précaution, le Conseil d’Etat a refusé d’admettre le bien-fondé de ces deux motifs (CE 30 janvier 2012, n° 344992, Sté Orange France). Ainsi, les juges ont considéré « qu’en l’état des connaissances scientifiques », la commune ne rapportait pas la preuve « d’éléments circonstanciés de nature à établir l’existence d’un risque », même incertain, « pouvant résulter, pour le public, de son exposition aux champs magnétiques émis par les antennes relais » et de nature à justifier que le maire puisse fonder sa décision sur un motif tiré de la violation du principe de précaution.

En d’autres termes, le Conseil d’Etat exige que l’existence du risque soit constatée de façon probante et que, s’il demeure un doute sur la réalité de ce risque, cette incertitude implique que l’atteinte au principe de précaution doit être écartée. En l’espèce, et si l'on se réfère au raisonnement suivi par les juges, la communauté scientifique n’ayant, à ce jour, pas démontré avec certitude que l’exposition aux ondes électromagnétiques générées par le fonctionnement des antennes relais était nocive pour les populations environnantes, leur implantation ne pouvait donc être refusée sur la violation du principe de précaution.
Le décret du 3 mai 2002 relatif aux valeurs limites d’exposition du public aux champs électromagnétiques n’est donc pas entaché d’erreur dans l’appréciation des risques.

Le juge administratif s’éloigne de la position classiquement adoptée par le juge judiciaire qui, à plusieurs reprises, n’a pas hésité à prononcer le démantèlement d’antennes relais sur le fondement du trouble anormal de voisinage, considérant qu’en l’absence de preuve de l’innocuité des ondes électromagnétiques, les opérateurs étaient dans l’impossibilité de démontrer qu’il n’y avait pas de risque sanitaire pour les populations. Les mêmes causes produisent devant les deux juridictions, des effets diamétralement opposés.

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