Bureau de maire et écharpe tricolore
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Le décès du maire de Signes, Jean-Mathieu Michel, a mis en lumière l’insécurité grandissante à laquelle les élus locaux sont confrontés dans l’exercice de leur fonction. Selon une note du ministère de l’Intérieur, relayée par le JDD, l'essentiel des violences seraient de l'ordre psychologique, tandis que les violences physiques auraient, elles, baissé au cours du premier semestre 2019.
Menaces sur les réseaux sociaux, intimidations, violences physiques, agression au couteau, incendie volontaire… Les faits de violence sur les élus ne semblent avoir aucune limite. Depuis le décès du maire de Signes, Jean-Mathieu Michel, lundi 5 août, ces actes ont trouvé un véritable écho dans les médias. Une note du ministère de l’Intérieur, datée du 8 août et relayée par le JDD, apporte quelques détails sur le phénomène. Si le ministère précise que ces chiffres ne sont pas exhaustifs, la Gazette vous présente cinq informations à retenir.
361 maires et adjoints victimes de violences
En 2018, 361 maires et adjoints ont été victimes d’«atteintes volontaires à l’intégrité physique ». Près de 60% d’entre eux ont été victimes de menaces ou de chantages. 40% de « violences physiques non crapuleuses ».
En outre, 178 élus ont aussi été victimes d’«outrages à dépositaires de l’autorité ».
Violences en hausse entre 2017 et 2018, légère baisse en 2019
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, les atteintes à l’intégrité physique et les outrages envers les élus ont connu une hausse de 9% en 2018 par rapport à 2017. Entre 2016 et 2017, la hausse était de 5 %...
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