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le Courrier des Maires - édition Abonné
Dans les territoires, l’Etat n’est plus. Ou du moins sous une forme que les DGS des intercommunalités jugent un peu trop éparpillée, entre multiplication des agences de l’Etat et de leurs appels à projets. De quoi complexifier la territorialisation de leurs projets…
Multiplication des agences comme bras armés des ministères, Etat local dépouillé au bénéfice des administrations centrales, appels à projets devenus la règle, tous comme les différents « labels »… Le tableau de l’action de l’Etat dans les territoires aujourd’hui est connu mais il a été utilement brossé de nouveau par Renaud Epstein, maître de conférences en science politique à l’université de Saint-Germain-en-Laye, devant les DGS des intercommunalités réunis en congrès le 7 juillet à Deauville. « Le niveau de fragmentation de l’Etat est assez inédit, avec une agencification et une recomposition de cet Etat », a développé ce spécialiste de la réforme de l’Etat déconcentré. Avec plusieurs phénomènes ayant mené à cette situation : « Depuis le début des années 2000, il y a bien un approfondissement juridique de la décentralisation mais les réformes néo-managériales de l’Etat produisent de la reconcentration du côté de l’administration[…]
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