Saint-Macaire (33), centre-ville
© Flickr-CC-Dizzymissytrolly
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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéProgramme emblématique du ministère de la Cohésion des territoires dont la première étape prend fin en 2022, « Action Cœur de Ville » arrive - année électorale oblige - à l’heure des bilans. Trois milliards d’euros de crédits consommés, 6000 actions engagées, un regain de fréquentation et des ventes immobilières en hausse dans les plus de 200 centres-villes labellisés : la revanche des villes moyennes serait-elle en train de se réaliser ? S'ils ne crient pas encore victoire, les services de l'Etat ne cachent plus leur optimisme.
Dans l’entourage de Jacqueline Gourault, la ministre de la Cohésion des territoires qui pilote le programme, on reste évidemment « prudent ». Mais, à l'heure de faire les comptes, les signaux qui s’accumulent ces derniers mois en faveur des 234 villes (réunis sur 222 territoires) du programme « Action Cœur de Ville » (ACV) semblent de bon augure.
« Nous avons lancé ce programme au tout début du quinquennat [ndlr, début 2018], c’était un pari sur les villes moyennes, rappelle-t-on au ministère, et la question est de savoir aujourd’hui où nous en sommes. Depuis, il y a eu la crise des Gilets jaunes, puis la pandémie mondiale : les villes moyennes du programme ont-elles mieux résisté qu'ailleurs[…]
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