Pas de culture dans les collectivités locales sans passion ni militantisme : tel est le sentiment qui anime nombre des élus
© Flickr/dancetechtv
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le Courrier des Maires - édition Abonné
Favoriser l’accès à la culture implique, pour les élus, d’être au clair sur le sens d’une telle démarche. Mais aussi d’être prêts à surmonter de nombreux freins : financiers, administratifs… et psychologiques.
De plus en plus de maires et adjoints convaincus que la culture constitue un pilier du « vivre ensemble » sur leurs territoires économiquement ou socialement fragiles cherchent à rallier de nouveaux publics et à accroître la diffusion des biens culturels. Parmi ces « maires-faiseurs » figure David Lisnard : « Il n’y a rien de pire que la segmentation des offres culturelles, car vous ne faites qu’imposer une représentation stéréotypée des goûts culturels supposés d’un public », avertit néanmoins l’édile (LR) de Cannes (Alpes-Maritimes).
L’ambition de la qualité
Pas question en effet, aux yeux du coprésident de la commission culture de France urbaine, de proposer de l’art contemporain et du jazz à La Bocca et, de l’autre côté, du hip-hop ou du street art dans les quartiers prioritaires de Ranguin et Frayère. A l’entendre, les clés du succès résident justement dans l’ambition et la qualité de l’offre culturelle. L’ambition de faire « aimer l’opéra ou Shakespeare » aux jeunes, grâce notamment[…]
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