A Roubaix, les maisons à un euro sont en vente

Bertrand Verfaillie

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Jourdan Philippe - 23/03/2018 17h:08

fortement intéressé par ce projet j habites le sud de la France j ai de faibles revenus artiste peintre avec affection longue revenu mensuel AAH et allocation de logement voilà une très belle opportunité pour développer mon travail avec de nouvelles influences..

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A Roubaix, les maisons à un euro sont en vente

Dans les rues de Roubaix

© Adobe/MangAllyPop@ER

Pensé pour permettre l’accession à la propriété de primo-accédants aux revenus modestes, le dispositif proposé par la ville et la Métropole européenne de Lille doit aussi permettre de lutter contre la vacance des logements roubaisiens, les futurs acquéreurs devant s'engager à occuper les lieux au moins pendant six ans.

Depuis ce mercredi matin 21 mars, dix-sept maisons à un euro sont en vente sur le site internet de la Ville de Roubaix. Des biens "avec travaux" à mener et/ou à financer par les heureux acquéreurs tout de même, souligne la mairie, qui se souvient de l'avalanche de candidatures à l'annonce de son projet en 2015.

Priorité aux primo-accédants

Depuis, le dispositif a été soigneusement calibré : les immeubles vétustes, mis à disposition par la Ville, la métropole lilloise, l'Etablissement public foncier (EPF), le bailleur Vilogia, sont réservés à des primo-accédants, de préférence roubaisiens, qui s'engageront à y habiter au moins six ans. Si des dossiers sont classés à égalité, ils seront départagés par tirage au sort.

Les acheteurs devront avoir des ressources les rendant éligibles à l'accession sociale et aux subventions de l'Agence nationale de l'habitat (ANAH). Ils bénéficieront aussi d'une aide municipale et pourront réaliser des travaux de finition eux-mêmes. En fonction des cas de figure et des surfaces habitables (entre 63 et 145 m2), le prix de revient moyen des rénovations se situera autour de 145 000 euros.

Lutter contre l'habitat indigne et résorber les logements vacants

L'expérimentation est pilotée par la Société publique locale d’aménagement (SPLA) "La Fabrique des quartiers". Son coût est de 758 000 €, couverts par des financements de l'Anru, de la Région Hauts-de-France, de la métropole et les apports en nature des actuels propriétaires. Le maire (LR) de Roubaix, qui lance cette première nationale, se veut modeste. "Nous regardons nos difficultés en face et nous essayons d'innover", expose Guillaume Delbar.

Pour autant, ces quelques maisons à un euro sont porteuses de grandes ambitions : contribuer à la lutte contre l'habitat indigne (7 000 habitations concernées dans la cité), à la résorption de la vacance (2 000 logements vides depuis plus de cinq ans) et à l'amélioration du cadre de vie des quartiers.

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