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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéGéant mondial de l’agroalimentaire, la société américaine Cargill annonçait, le 21 novembre 2019, la suppression de 183 emplois sur les 320 de son site nordiste. Un coup de massue pour les salariés et la ville d’Haubourdin, en périphérie de Lille.
« Ce n’est plus ma boîte. » Dorian Valois écrase sa cigarette. Opérateur de production pendant 24 ans chez Cargill, le délégué CGT est l’un des derniers à avoir reçu sa lettre de licenciement en mai 2022. « Vous savez, certains ont quitté Haubourdin. Ils ne supportaient plus de voir les cheminées de l’usine », lance-t-il.
Le 21 novembre 2019, la direction annonçait une « réorganisation de son activité » : la fin de la production d’amidon de maïs sur son site nordiste et la suppression de 40 % des emplois. Le lendemain, abasourdis par la nouvelle, les salariés votaient un mouvement de grève illimité.
L’histoire de l’amidonnerie, fondée en 1856 par les frères Verley, se confond intimement avec celle de la ville. Plusieurs générations d’ouvriers se sont succédé derrière ses murs en briques rouges, rue du Maréchal-Joffre. « Mon grand-père a travaillé ici, se souvient fièrement Jean-Luc Butez. Mes deux fils y bossent encore. »
Optimisation fiscale. Après[…]
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