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Pour lire l’intégralité de cet article, tester gratuitement le Courrier des Maires - édition AbonnéAvant son retrait de la vie politique, le politiste Hugues Portelli a longtemps croisé le fer avec Mathias Trogrlic, DGS dans la vie civile. Deux opposants qui avaient, finalement, une conception pas si éloignée de la démocratie locale.
Le 15 mars 2020, une page de l’histoire de la mairie d’Ermont (95) s’est tournée. Après 24 ans de règne, Hugues Portelli a laissé sa place à son ex-premier adjoint Xavier Haquin (LR-UDI), tandis que l’un de ses opposants les plus coriaces, Mathias Trogrlic, a définitivement pris le large.
Mais, au-delà de leurs divergences partisanes, les deux hommes portaient en réalité un même regard critique sur la faible culture démocratique au niveau local. Hugues Portelli, professeur de droit constitutionnel à l’université Panthéon-Assas, n’a cessé de souligner la « prépondérance » des exécutifs municipaux : « L’absence de séparation des pouvoirs entre organes exécutifs et délibérants aboutit (…) à limiter drastiquement les pouvoirs réels des élus, qu’ils appartiennent à la majorité ou à l’opposition » expliquait-il dès 2004. Concernant le renforcement progressif des droits de l’opposition des dernières décennies, il relativisait les progrès réalisés et en appelait à « une[…]
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