Comment raviver l’espace public avec le street art

Il a le vent en poupe, et pour cause : le street art modifie la perception de la ville par les habitants. Et ce n’est pas son seul atout. Accessible à tous, il redonne du lustre aux rues déshéritées, concourt à l’attractivité touristique et participe à tisser du lien social. Reste à savoir s’y prendre pour l’inscrire au mieux dans l’espace public, sans brider la création artistique, tout en maîtrisant les coûts.

1- Mettre au point une stratégie d’intervention
Envie de street art dans sa commune ? Oui, mais par quel bout commencer ? Une bonne approche consiste à élaborer des parcours artistiques en se focalisant tout d’abord sur un ou deux quartiers, plutôt que de disperser les fresques murales aux quatre coins de la cité. Quels quartiers privilégier ? Le centre-ville, des quartiers résidentiels ou relevant de la politique de la ville ? Le choix des élus sera guidé par l’urgence de revaloriser des pignons de MJC, d’écoles, de salles des fêtes, tout autant que par l’état de délabrement parfois avancé de façades de bâtiments privés (parkings, entreprises, galeries marchandes, etc.), ou la tristesse qu’inspirent certains ensembles d’habitat social. Le street art pourra aussi s’inscrire dans une démarche de revitalisation du centre-bourg ou de renouvellement urbain. Pour la réalisation de ses vingt premières fresques, Calais a porté son dévolu sur un ...CONTENU RÉSERVÉComment accéder à ce contenu ?
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