Mon maire, ce robot… Quand l’intelligence artificielle émerge dans les politiques publiques
par David Picot
Le 19 septembre, à Nantes, l’Agence d’urbanisme de l’Agglomération nantaise (AURAN), avait convié des acteurs locaux pour disserter sur la place de l’intelligence artificielle (« IA ») dans la conduite des politiques publiques locales. En réponse à la question « mon maire, ce robot ? », les participants ont autant tenu à explorer les potentialités de l’« IA »… qu’à battre en brèche les fantasmes.
« Non, ce n’est pas pour demain que nos maires seront remplacés par des robots ! », prend soin de préciser Thomas Biancu, chargé d’études Economie territoriale au sein de l’Agence d’urbanisme de l’Agglomération nantaise, en ouverture d’une table-ronde, ce 19 septembre à Nantes. Au-delà du titre provocateur - « Mon maire, ce robot ? » - l’objectif cette rencontre organisée dans le cadre de la Nantes Digital Week, un festival numérique très transversal, était surtout de « susciter du débat sur un sujet qui va modifier en profondeur les politiques publiques : l’intelligence artificielle (IA) ». Ces deux mots font d’ailleurs l’objet de nombreuses inquiétudes et autres fantasmes, que Christophe Bortolaso, responsable R&D chez Berger-Levrault a d’emblée, tenu à faire tomber. « Nous avons un problème sémantique. Il n’y a rien d’intelligent dans tout cela. Nous parlons de machines qui font des statistiques »...
La donnée, carburant d ...
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