Covoiturage et monnaie locale, des outils pour rompre la fracture sociale

Pour remédier au manque de transport en commun, la petite commune d’Ayen a misé sur le covoiturage de proximité. Originalité : il est adossé à une monnaie locale. Un moyen aussi de lutter contre l’isolement et de favoriser le lien social.

Pourquoi ?
Trop faiblement peuplé avec 750 habitants, Ayen n’a pas de ligne de bus régulière. Le covoiturage de proximité s’adresse notamment aux personnes, souvent âgées, qui n’ont pas de voiture et souhaitent se déplacer pour se faire soigner, passer une visite médicale, etc. Le dispositif est pensé comme un service rendu et inclut les personnes n’ayant pas d’accès à Internet. Il favorise l’entraide et le respect mutuel entre habitants. Le projet contribue aussi à une mobilité plus responsable. Il s’inscrit dans le cadre des deux plans d’actions de l’Agenda 21 (2007 et 2013) de la commune, très engagée en faveur du développement durable.Comment ?
Fin 2013, Ayen a été la première commune à tester le système proposé par l’association Ecosyst’M. Au départ, le covoiturage de proximité était adossé à des bons d’achat d’essence. Le dispositif a évolué vers la création d’une monnaie d’échange, appel ...CONTENU RÉSERVÉComment accéder à ce contenu ?
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