Premiers coups de pédale pour les vélos à hydrogène

Deux communes de la Manche, Cherbourg et Saint-Lô, ont expérimenté cette année l’utilisation du vélo à hydrogène en conditions réelles. Outre les aspects techniques, l’objectif est aussi d’évaluer le niveau d’acceptabilité sociale de cette énergie émergente.

Pourquoi ?
Le vélo à hydrogène offre une solution de mobilité douce, sans émission de gaz à effet de serre. L’hydrogène est produit par électrolyse à partir d’eau et d’électricité. Son atout : il est non polluant, productible n’importe où, facile à stocker et à transporter. Son temps de recharge est beaucoup plus court que pour un vélo à assistance électrique classique (VAE) ; quelques secondes suffisent, contre plus de trois heures pour une batterie électrique. Son autonomie est beaucoup plus importante : environ 100 km, contre 50 km en moyenne.Comment ?
Nommé Bhyke, le projet vise à tester les vélos électriques à hydrogène en conditions réelles. Il est porté par le département de la Manche et déployé sur deux villes : Cherbourg et Saint-Lô. Chacune dispose d’une station à hydrogène et de dix vélos. A Saint-Lô, les bicyclettes ont été utilisées par des salariés pour leurs déplacements professionnels et do ...CONTENU RÉSERVÉComment accéder à ce contenu ?
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