Nourrir les projets alimentaires territoriaux

Ils pourraient devenir les navires amiraux des fameux « circuits courts ». Les projets d’alimentation territoriaux (PAT), créés par la loi d’avenir pour l'agriculture de 2014, visent à rassembler tous les acteurs d’un territoire afin de faire correspondre l’offre et la demande de produits locaux. Alors que s'ouvrent ce 20 juillet à Bercy les Etats généraux de l'alimentation, le PAT apparaît déjà comme un outil utile pour effectuer l’état des lieux des filières agricoles locales et promouvoir une alimentation de qualité.
Cet article fait partie du dossier:
Lutte contre le gaspillage alimentaire : une opération gagnante pour les collectivités
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1 - Impliquer tous les acteurs
Le projet alimentaire territorial (PAT) a pour objet de fédérer un territoire dans un but commun : favoriser le « bien manger » et le « bien produire ». Il est donc primordial que l’ensemble des acteurs du système alimentaire du territoire y soient impliqués, d’autant plus si l’initiative est portée par une collectivité. L’éventail doit être le plus large possible. Aux partenaires traditionnels (collectivités, chambres consulaires et notamment d’agriculture, lycées agricoles, sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural (Safer), Civam, collectifs, et groupements d’agriculteurs) et aux structures étatiques (Draaf, Désormais cet article est accessible aux abonnés ayant souscritCONTENU RÉSERVÉComment accéder à ce contenu ?
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